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Voici les nouvelles envoyées par la famille Tanguay :

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Nouvelles
29-10-2001

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texte de Francine

Autour du 28-09-01
On a eu la malchance de se faire voler, mais on a eu la chance d'avoir des amis comme Martine et sa famille qui nous ont beaucoup aidés à passer au travers. On a été hébergé comme de la famille proche, on nous a fait goûter à toutes sortes de vins (Champigny et Chinon, 2 rouges, Vouvray et Layon, 2 blancs), des fromages de chèvres : le St-Maure de Touraine (appellation d'origine contrôlée) avec une paille de blé à l'intérieur, le crottin de chèvre au lait cru (très apprécié de Francis), le chèvre cendré, le boursin, le cantal, le bleu d'Auvergne, le roblechon de Savoie, le bleu d'Auvergne, le comté (préféré à Jolyanne),…Même de l'anguille aux pruneaux, du canard, différentes sortes de champignons, des haricots frais (notre jardin nous manque un peu en voyage). Les enfants ont appris à ramasser et trier les châtaignes (on en a mangé); on nous a expliqué et montré comment on cueille les asperges blanches (on en a mangé) avec les gouges à asperges et la mesure pour les rassembler et les couper à égalité pour faire des paquets uniformes. On a appris quelques expressions françaises dont " froisser le plat " qui veut dire le vider.
Dans le pays, les facteurs livrent majoritairement le courrier à vélo, hiver comme été ; faut dire qu'ils ont très peu (1 à 2 cm) de neige, et très rarement.
On plante souvent des rosiers au bout des vignes : ça fait très joli, mais ils sont également très utiles : sensibles aux mêmes maladies (oïdium) que les vignes, ils indiquent quand c'est le temps de traiter. Dans la région, on remarque beaucoup de cultures maraîchères : des poireaux, asperges, topinambour (tubercule comme la patate, avec un goût d'artichaut), de la chicorée en champ avec des cloches dessus pour qu'elle reste blanche et soit moins amère). On cultive aussi du sorgho, du millet, du tabac,….
Les Bresson jouent à la " boule de fort " un jeu qui ressemble à la pétanque, mais se joue sur un terrain couvert.
Gros merci aussi aux voisins et amis des Bresson qui nous ont permis d'utiliser leur téléphone, Internet, nous ont même apporté du linge suite au vol et merci à la famille Bresson qui nous a hébergé et épaulé durant cette période.

05-10-01
Départ de St-Médard pour visiter le Mont St-Michel : c'est très pittoresque d'avoir une grosse basilique construite au sommet d'une presqu'île, sur un rock de 80 mètres carrés seulement. La visite est très intéressante historiquement et physiquement, mais certains guides ont beaucoup de travail à faire pour être plus sympathiques avec leurs clients et tolérants avec les enfants. Ensuite, nous nous sommes rendus visiter Avranches, sa cathédrale et le jardin des plantes, anciennement appartenu par les Ursulines qui enseignaient aux jeunes filles. Jean est parti de son côté, travailler avec un représentant Coop en production porcine et visiter une entreprise.
Au retour à St-Médard, Patrice nous dit que : " s'il pleut à la St-Médard (8 juin), il pleut 40 jours plus tard, à moins que St-Barnabé (11 juin)lui coupe l'herbe sous le pied ; " En passant, Patrice est le frère de Yannick, un français parti pour un tour du monde en 3 ans avec sa blonde Caroline ; ils sont venus à St-Magloire en octobre 2000 et vous pouvez aussi les suivre
sur leur site Internet : http://www.yaca.net Patrice travaille chez Diana Végétal, une entreprise de déshydratation de légumes pour faire des soupes, du colorant à yogourt, et beaucoup d'autres choses. Pour les poireaux par exemple, ils passent suffisamment de vans de ce légume que, si on les aligne, on couvrirait 7 km de long par année ! Claudine (la femme de Patrice) enseigne à l'école de Antrain, aux enfants de 3 ans ; c'est à cet âge que l'école commence en France alors, on a pas à se plaindre au Québec.

06-10-01
Grand départ de St-Médard sur Ille en Bretagne pour visiter un peu la Normandie et faire les magasins afin de renflouer nos stocks volés. On passe d'abord par le cimetière américain, très impressionnant par son nombre de croix blanches, toutes alignées à la perfection sur une pelouse impeccable. Quelques villages plus loin, le cimetière canadien, nous illustre une façade plus représentative de notre personnalité, avec ses pierres tombales arrondies au sommet, plantées dans des rangées de fleurs dont beaucoup de rosiers et une pelouse " taillée au couteau " comme on dit ! Des érables à sucre ornent l'entrée. Le musée d'Arromanches nous illustre bien ce qu'était la guerre grâce aux maquettes, films 3D, mannequins en costumes de l'armée de l'époque et l'équipement militaire approprié. On sort de là un peu bouleversé… Le peuple français en général est très reconnaissant envers les canadiens pour les avoir aidé à se libérer des Allemands lors de la deuxième guerre mondiale, et particulièrement au Québec, on est vu comme " les petits cousins ". Plus loin, on voit d'énormes tas de betteraves à sucre.
On arrive chez Sylvie et François Lehalleur, des jeunes agriculteurs qui sont venus chez nous lors d'un échange avec le Québec en 1991. Ils ont maintenant 2 enfants : Nicolas 8 ans et Philippe 6 ans. François travaille sur la ferme céréalière avec bovins tandis que Sylvie travaille à faire des relevés et statistiques agricoles pour une entreprise, mais a son bureau à la maison, ce qui lui laisse plus de flexibilités avec les enfants.

07-10-01
On visite l'entreprise à François : entrepôt à foin, paille tout en grosses balles rectangulaires (tout le ramassage est mécanisé donc fini les petites balles carrées), et garage à machineries.
François fait du maïs, de la betterave à vaches, du colza d'hiver, du blé et de l'orge d'hiver (les rendements sont supérieurs aux céréales de printemps qui se cultivent très peu).On a visité son bateau traversier à bovins qu'il fait pâturer sur une petite île dans la Seine.
Côté technique, voici quelques précisions qui peuvent intéresser les agriculteurs :
- Pour le maïs, le taux de semis varie de 96 000 à 110 000 grains/ha ; l'atrazine est interdite depuis cette année, mais le lasso est encore utilisé (interdit au Québec) ; on utilise aussi l'indiana (pendimetaline avec alachlore).
- Pour le colza d'hiver, le taux de semis est de 1.8 kg/ha et on ajoute du métarex :métaldéhyde 5% (anti-limaces) dès qu'on en voit sous les tuiles éparpillées au champ ; appliqué à 2 à 3 kg /ha. Le rendement varie de 2 à 5 t/ha (3.5 en moyenne).
- Pour l'orge d'automne, le taux de semis est de 100 kg/ha pour un rendement de 8 à 8.5 tonnes/ha.
- Pour le blé d'automne, le taux de semis varie de 130 à 150 kg/ha pour un rendement de 7 à 10 t/ha.
Comme traitements, ces 2 dernières cultures reçoivent de l'azoxystrobine à 250 g/l (strombilurine, amistar) ; c'est un fongicide qui conserve les feuilles en meilleur état, permettant un meilleur remplissage du grain. On met un anti-graminées l'hiver ou au printemps et un anti-dicotylédones au printemps. De l'azote liquide à 30% est mis en janvier, puis en mars et en avril. Un insecticide est mis l'automne à 3 feuilles si la semence n'est pas gaucho (contre pucerons). Au printemps, 2 ou 3 fongicides et un insecticide sont appliqués.  L'orge d'hiver demande 120 à 130 N, le blé 150 à 220 N et le colza, 200 à 220 N, le tout en 3 applications. P, K et Mg sont mis en fin d'été, avant le semis. Le labour se fait tout juste avant le semis, les 2 instruments se suivant dans le champ. Le producteur reçoit le prix mondial pour ses céréales plus une prime/ha de Bruxelles de $2940. francs français/ha (divisez par 4.35 pour obtenir des dollars canadiens).
On a dîné avec Jean-François et Christelle, 2 autres copains de l'échange de '91, puis on s'est rendu visiter une petite brasserie familiale, la " Brasserie Duplessis ", en passant près d'un vieux château. La Richard Cœur de Lion est la bière de Normandie. Le malt est de l'orge germée pour transformer l'amidon en maltose ; ensuite, on grille le malt plus ou moins pour donner la couleur à la bière. Trop de protéines dans l'orge donne des problèmes de fermentation ; il faut 10 à 11% idéalement. Il faut 40 kg d'orge et 250g de houblon pour faire 100 litres de bière et ça prend 1 ½ mois. Le propriétaire nous a fait goûter à " La Normandie ", un mélange de son invention, de saccharose avec plantes fermentées et épices ; c'est pas mauvais mais j'en boirais pas à me saouler.
On est allé visiter Christian, un autre gars de l'échange qui a une nouvelle étable cathédrale avec salon de traite double 10 (20 places). Les veaux ont une moulée au caroube et corn flakes ! Les Français veulent de la génétique qui fait du lait surtout, et pas seulement de la conformation (ce qu'ils reprochent aux Canadiens).

09-10-01
Jean se rend à Pontoise, au siège social de Actus, compagnie informatique qui fait winporc, pour installer les programmes sur le nouvel ordinateur. Les autres restent à Port-Mort pour faire le lavage et écrire nos textes pour Internet sur l'ordinateur de Sylvie.
Nicolas et Jolyanne vont à l'école de Port-Mort avec Nicolas et Philippe Lehalleur. Sébastien et Francis vont aux semis avec François en après-midi et ils peuvent même conduire le tracteur ; Francis se fait demander s'il a mangé du serpent pour dîner car il déambule de la même façon dans le champ pendant un moment ! Nicolas et Francis se font couper les cheveux, puis on se rend tous souper chez Agnès et Luc Hébert, des amis qui ont fait un échange au Québec avec la relève du haut et sud de Bellechasse en 1988. Ils ont maintenant 2 enfants : Justine 8 ans et Elza 3 mois. On a aussi rencontré Vincent Ragaut, Etienne et Stéphane Vantournouth, du même groupe. Luc nous montre son semoir à semis direct, pneumatique, qui requiert un tracteur de 160 chevaux et sème 25 ha par jour, à 15 km/hre. A Jouix-sur-Eure, on revoit en passant un ancien lavoir à linge sur le bord de la rivière.
Dans la région, c'est le cidre qui prend la vedette sur les tables au lieu du vin.

10-10-01
Départ de Port-Mort, encore tristes de quitter des amis, mais ça fait parti du voyage ! Sur notre route, au détour de Paris par l'aéroport, on aperçoit la tour Eiffel. A Connantre, en Marne, une très grosse raffinerie de sucre explique la présence des gros tas de betteraves. Il y a de grands champs en cultures et beaucoup semés depuis peu. On a couché dans un Formule 1 à St-Dizier.

texte de Sébastien

11-10-01
On part de St-Dizier vers la Suisse. On visite le château d' Haroué. Dans les Voges, ça ressemble beaucoup à par chez nous : les maisons et propriétés ne sont pas clôturées, il y a beaucoup de bois et plus de conifères et aussi à cause des montagnes des ballons d' Alsace. On est monté au sommet d' une montagne et on a aperçu les Alpes. On voyait de la neige sur les montagnes. On s' est rendu jusqu'à Maîches près de la frontière de la Suisse.

12-10-01
On traverse en Suisse. La propreté saute aux yeux. Aucun papier, déchet ou mégot de cigarette par terre. Toutes les pelouses et les champs sont tondus. On passe par Neuchatel mais le lac est brumeux. Dans la Gruyère, il a de très belles montagnes avec des alpages (champs sur le dessus des montagnes où les vaches vont brouter durant l' été) . On a visité une chocolaterie Nestlé-Caillers. Premièrement, on a écouté un film sur la fabrication du chocolat. Pour commencer, ils importent des graines de cacao d' Amérique du sud, d' Afrique et d' Asie du sud-est. Ils les font rôtir, ils enlèvent la pelure, ils concassent les graines et les écrasent dans un moulin pour obtenir une poudre. Ensuite, la poudre est soumise à de fortes pressions et de la chaleur pour faire une pâte. Puis, ils ajoute du lait et du sucre. Après le film, c' est ma partie préférée de la visite : la dégustation !!! Il y a une vingtaine de sortes de chocolat différent. C' est le meilleur chocolat que je n' ai jamais mangé.
Nestlé-Caillers fait environ 100 000 barres de chocolat à l' heure (60 à65 tonnes/an) !!! Et les Suisses mangent en moyenne 12 kg de chocolat par personnes par an !!!
En après-midi, on a visité la maison du gruyère. Après la préparation du fromage, ils le laissent fermenter pendant 5 à 18 mois ! Il se forme une croûte sur le fromage. Plus il est vieux, plus il a du goût, plus il est salé. On a vu un robot qui sort le fromage, le brosse et le retablette.
On continue notre route . Il y a de plus en plus de montagnes. Les routes sont plus belles que dans les Alpes. Quand il y a une vallée, ils font un viaduc et quand il y a une montagne ils font un tunnel dedans. À Martigny, il y a plein de vignes et elles sont très en pente. On va voir le lac de Champex. On commence à voir de belles montagnes enneigées. On va dormir à Orsières. Le prix de l'hôtel est très cher à comparer avec la France.


13-10-01
Aujourd'hui, on a monté en haut d'une montagne. On monte au col du grand St-Bernard en auto. La Suisse, c'est le pays du St- Bernard. Ensuite on commence à monter à pied. Plus haut ça commence à être abrupte. Alors on demande à un gars qui redescendait de la haut : " Pensez-vous que les petits seraient capables de monter ? "
" Non, je vous le déconseille fortement, répond-t-il. " Bon, on décide de monter pareil ! Et on s'est rendu en haut. WOW ! C'est magnifique. On voit toutes les autres montagnes recouvertes de neige . On a même vu le Mont Blanc (4810 m) le plus haut d' Europe, la grande Jorace et le Mont Dolent qui fait la frontière entre la Suisse, la France et l' Italie. On a joué dans la neige, on a glissé et on s'est lancé des mottes.
En redescendant, on a rencontré un fille qui nous a invité chez elle au pied de la montagne. On a jasé du voyage et tout. Elle nous a montré des edelweiss ( fleur blanche avec des pétales comme du velours, qui sont très rares et qui poussent seulement dans les Alpes en altitude) ; elle les a trouvées en marchant en montagne.
Pour souper, on a mangé de la bonne fondue suisse, de la vraie. C'était délicieux !

14-10-01
On va à la messe de Orsières puis on se dirige vers l' Italie. À Miinster, on a vu des combats de vaches noires avec des cornes. On est allé voir le fameux Mont Cervin, mais on ne l' a vu que deux minutes parce que les polices nous ont arrêtés car ça prenait un permis pour rouler sur la route du Mont Cervin. Il ne nous a pas chargé d'amende mais on a du revenir. En tout cas le Mont Cervin c' est la plus belle des montagnes. Il est super gigantesque. Il est très pointu, mince et grand, comme un crayon. Les rivières sont bleues pâles-turquoises parce que c' est l' eau de fonte des glaciers.
04-11-2001

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Texte de Sébastien

suite du 14 octobre
Ensuite, on fait les virages en épingles pour monter au col du Furka pass.
Sur la montagne, il y a un immense glacier qui recule chaque année en fondant. C' est celui qui donne naissance au fleuve du Rhône qui se jette à Marseille. On redescend dormir à Andermatt, un hébergement chez une dame de 75 ans qui nous loue un appartement comme chez nous. Les magasins sont fermés, mais la dame nous fournit tout ce qu'il faut pour se faire un bon spaghetti.

22-10-01
On se baigne toute la journée dans la piscine et dans la mer, on se fait bronzer, on
s'enterre dans le sable … Il y a plein d'activités à l'hôtel : tir à l'arc, volley-ball, plongée (dans la piscine), water-polo, mini-golf, fléchettes, gym, aquagym, ping-pong, disco, spectacles etc, … Les déjeunés et soupers sont à volonté. On a une grande suite avec 3 chambres, un salon et 2 salles de bain.

23-10-01
On a réservé une excursion en dromadaire, en âne, en cheval et en calèche. Même grand-maman a fait du dromadaire ! On a vu des oliviers, des palmiers-dattiers, des grenadiers ( arbres de la grosseur d'un pommier qui donnent des grenades), des figues de barbarie qui poussent sur des cactus et quelques vignes. On a vu un gars qui faisait de la poterie. On a donné des bouts de cactus ( les épines enlevées) aux dromadaires. Ils ont même bu du coca cola !!!
On a mangé du pain fait par des gens de la place ( berbères) avec de l' huile d'olive. Ca bourre : deux bouts de pain et c'est un repas complet. Pour le faire cuire, ils prennent une marmite en pierre, ils font un feu dedans pour chauffer la pierre et ils collent le pain sur les parois de la marmite. Ensuite, on est revenu a l' hôtel et on s'est baigné.

24-10-01
On se rend à la ville de Sousse juste à côté à la médina ( ancienne ville entourée de fortifications). On va visité le marché. Tout le monde veut nous vendre tout. Comme en Amérique du sud, il faut négocier. Et Anne s'est essayée et elle a bien réussi. Au départ, on lui offrait un pot décoratif à 60 dinars ( 75 $) et à la fin, elle a obtenu 8 objets souvenirs incluant le pot pour 50 dinars !!!

25-10-01
On prend l'autobus pour El Jem où il y a un amphithéâtre romain. Là, il y avait des spectacles de gladiateurs, de lions et de tigres. Il pouvait loger jusqu'à 35 000 spectateurs. On continue notre route vers le sud. Il y a des milliers d'oliviers. Au sud-ouest de Gabès, il y a de belles montagnes ; pas très hautes, mais aux formes impressionnantes. Avant, il y avait des centaines de maisons troglodytes qui faisaient comme des cratères. C'est un paysage lunaire. C'est d'ailleurs ici qu'ils ont filmé " Star Wars " ( La guerre des étoiles). Mais maintenant, il ne reste plus que quelques dizaines de maisons sous la terre. Il y a des palmiers-dattiers. Toutes les maisons hors-terre sont blanches, alors les villages sont très beaux dans ces montagnes. Pour dîner, on a mangé un met typique d'ici. Premièrement, une sorte d'omelette dans une pâte frite. Deuxièmement, du couscous avec des navets, de la viande et de la sauce tomate. C'était très piquant mais très bon. Puis, pour dessert, des carrés aux dattes. C'est la saison des dattes. Ensuite, on se rend à Douz. On commence à voir des dunes de sable. Ils mettent des barrières pour ne pas que les dunes de sables se déplacent. Comme les barrières à neige chez nous. Ils mettent ça parce qu' il y a déjà eu des villages entiers qui se sont faits ensevelir par le Sahara. Douz, c'est un oasis où il n'y a que des palmiers-dattiers. Par la suite, on part en dromadaire. Quand il se lève, il faut s'accrocher parce que ça brasse ! Là, c'est le vrai Sahara . Des dunes de sable à l'infini. On a vu des ruines d'un village à moitié enfouies dans le sable. Je suis allé cueillir des dattes. Le sable est extra fin ; aussi fin que de la farine. On est revenu au coucher du soleil ; c'était superbe.
05-11-2001

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Texte de Francine

13-10-01
En faisant les virages en épingle pour monter au col du Grand St-Bernard en Suisse, Jolyanne nous demande : " Là, on fait-tu la même chose qu'hier, on tourne en rond ? "
St-Bernard, c'est le patron des alpinistes et de tous les habitants de la montagne. On a rencontré Anne-Marie Maillard, une novice oblate qui a donné des fleurs d'edelweiss et cartes postales souvenir aux enfants, en plus des breuvages et explications sur les lieux : 24.5 mètres de neige tombée au total l'hiver dernier ; en hiver, les autos restent à 7 km de l'hospice, près du tunnel où ils doivent aller chercher les vivres et le courrier en skis ou en raquettes. On a monté la montagne du Grand-Chenalette à 2800 mètres, d'où on a une superbe vue sur le Mont-Blanc en France et le Grand Combin en Suisse, pour ne nommer qu'eux à travers cette mer de pics enneigés. Les enfants se sont bien amusés dans la neige et avec l'escalade en se tenant par une corde de métal pour grimper.
Francis se passionne pour les belles voitures, et surtout les rouges. Il est servi dans cette région particulièrement et dans le nord de l'Italie.

15-10-01
On part de Andermatt en Suisse vers l'Italie. Après Locarno sur le bord du lac Maggiore, on fait une saucette à Lugano, Como, puis on arrive enfin chez M. Arturo Cogliani, un contact de production porcine. M. Cogliani nous amène dîner dans un restaurant qui sert les repas sur le bord du lac, mais dont la cuisine est de l'autre côté de la rue ; on apporte les plats sur un chariot à roulettes… c'est plus long sur l'heure de pointe !!! Le repas consiste en une entrée à base de pâtes, puis une assiette de viande : veau aux olives, poulet pané au citron ou fromage aux tomates et basilic. On couche à Lecco.

16-10-01
Jolyanne et Nicolas se promènent en mercédes avec M. Cogliani qui nous amène passer la journée sur son voilier, sur le lac de Côme. La température est fantastique et il fait un soleil radieux ; on visite les superbes villas avec quais aménagés autour du lac, lunch sur le bateau, puis on se rend coucher à l'auberge de jeunesse de Menaggio.

17-10-01
On prend le traversier de Menaggio à Varenna, puis la route vers Lecco et Brivio où on visite l'entreprise familiale de M. Arturo Cogliani : la fabrique de soigneurs automatiques pour les porcs ou les bovins laitiers. Il exporte ses soigneurs à travers le monde dont le Québec, via les industries Laliberté de Ste-Claire. Les enfants sont impressionnés de voir le moulage de plastic, la façon de le colorer,… On profite de l'Internet de nos hôtes pour vérifier et envoyer quelques messages avant de se diriger vers Venise. A Soave, on voit un beau et énorme château et des vignes très hautes, le feuillage formant presque un toit. Venise nous émerveille avec ses canaux et ses gondoles, la grande place St-Marc et ses pigeons, l'architecture et les objets d'art très nombreux. Pour le souper, on mange de la pizza et de la crème glacée pour dessert, typique n'est-ce pas ? On couche à Padova (Padoue).

18-10-01
Départ vers la France, mais on laisse tomber l'autoroute pleine de longs tunnels à répétition d'où on ne voit rien, et on passe par Monsèlice, ville fortifiée de Montagnana. On couche à Alassio (Savona), sur le bord de la méditerranée.

19-10-01
De retour en France, on visite la principauté de Monaco ; la richesse des gens de cette région est exhibée par les nombreux yachts de luxe et les voitures renommées, sans parler du casino. On soupe à Vitrolles où on rencontre Cécilia Joli (une fillette de quatrième année) et sa mère, toutes deux très intéressées par notre voyage ; elles doivent donc en parler à leur école pour nous suivre sur internet. Ne vous gênez pas pour nous écrire et poser vos questions. On couche à Marignane, près de l'aéroport d'où on doit remettre l'auto demain matin. Tous sont anxieux de prendre le bateau pour retrouver la famille en Tunisie.

20-10-01
Enfin le départ pour la Tunisie ; la file est longue pour embarquer et les arabes ont énormément de bagages avec eux, tous de gros sacs empilés et attachés avec des cordes. Très peu de femmes. On a pris une cabine avec couchettes ce qui nous permet de passer une très bonne nuit.

21-10-01
L'arrivée en Tunisie se fait un dimanche, donc banques fermées et bureaux d'information touristique aussi. Un taxi nous offre de nous amener à Sousse pour $180. dinars. On essaie de marchander sans trop savoir les tarifs raisonnables dans ce pays qu'on nous avait dit être moins dispendieux que la France. Après magasinage et pourparlers, on s'enlignait vers le train quand un autre nous offre de nous apporter pour $80. dinars… OK, on y va même si ce dernier se fait engueuler par le premier qui ne voulait pas baisser son prix. En arrivant à l'hôtel, wow, un 5 étoiles… C'est pas tout à fait ce dont on est habitué, et la négociation pour un meilleur tarif commence. Bien sûr, la famille à Jean venant nous retrouver ici, et les hôtels autour étant tous du même calibre, on a pas le choix. On finit par obtenir une réduction d'environ 40% mais ça reste notre hôtel le plus cher à date. On attend tous la famille avec impatience et c'est l'explosion de joie à leur arrivée. Grand-maman , Louis-Marie, Anne, Samuel 10 ans et François 6 ans sont en vacances ! Leur première expérience en dehors du Québec.


Du 22 au 31 octobre 2001

Les enfants sont énervés de se retrouver et jouent ensembles dans l'eau sans se lasser. Le séjour à l'hôtel se fait à la piscine, à la mer, au tir à l'arc, au tennis, au ping-pong, mini-golf, initiation à la plongée sous-marine en piscine, sans oublier un essai de parachute tiré par un bateau, fait en tandem adulte-enfant, et même un spectacle ou tous sont montés sur scène pour mimer et danser dans la production " Grease ". Seule grand-maman est restée spectatrice pour prendre les photos bien sûr.
Une randonnée en dromadaire, âne, chevaux et carriole attelée a permis à tous de faire la rotation sur chacune des bêtes, de voir le paysage environnant, une roue à eau tirée par un dromadaire (avec de grosses poteries en céramique attachées sur la roue, pour puiser l'eau). On a vu un dromadaire boire du coke et on l'a presque embrassé en lui faisant manger une tige de cactus en la tenant avec notre bouche. Même grand-maman a embarqué sur l'âne avec Nicolas et sur le chameau !
Une randonnée de 2 jours nous a permis de visiter les oasis de montagne, les maisons troglodytes et faire du dromadaire dans le Sahara au coucher du soleil. De Hammamet à Gabès, on voit plein d'oliviers ; la Tunisie est le 4° producteur mondial et le 2° exportateur .L'huile d'olive est un marché lucratif. On appelle véraison des olives leur passage de la couleur verte à noire et c'est là qu'elles se remplissent en huile. A El Jem (= tanière de lion), on a visité l'amphithéâtre romain où se produisaient les combat de gladiateurs et la chasse, devant 35 000 spectateurs. A Sfax, on a vu une usine de phosphate ; il y en a plusieurs en Tunisie. A Gabès, on a vu un oasis maritime (le seul en Tunisie). L'irrigation des palmiers-dattiers, qui peuvent avoir jusqu'à 200 ans, se fait à partir de l'eau salée. Sur une production de 35 000 tonnes de dattes/an, 20 000 tonnes/an sont exportées vers l'Europe, en provenance surtout de la région de Tozeur. Les régimes de dattes, qui pèsent environ 10 kg chacun, sont recouverts de sacs de plastic comme protection en cas de pluie ; chaque arbre peut produire 80 kg de dattes qui sont récoltés en ce moment et en novembre. On compte environ 3000 espèces de palmiers. Le palmier-dattier est considéré comme une herbe géante, et non comme un arbre à cause de l'absence d'anneaux dans le tronc. Il y a des dattes de différentes couleurs, même des rouges, presque noires à maturité. Le " legmi " est la sève du palmier-dattier, récoltée par une incision au sommet de l'arbre, après la coupe des palmes ; cette sève goûte l'ananas, mais fermente très rapidement et attention à l'ivresse ! Les arbres entaillés ainsi meurent par après. La pollinisation des palmiers-dattiers se fait toute de façon manuelle, le mâle étant trop court pour la femelle ; ça prend un mâle pour 50 femelles. Les oasis de dattiers appartiennent à des propriétaires qui engagent un responsable du travail payé par 1/5 des bénéfices. On a vu Matmata et ses maisons troglodytes, vieilles de 200 ans, Tamezret, un village typique du 16° siècle, Douz, la porte du Sahara et Chott, le désert de sel et ses mirages.
Les maisons ont une citerne pour récolter l'eau de pluie qui sert pour l'alimentation ; l'eau du robinet va aux travaux ménagers. En Tunisie, 1% de la population est Berbère et 98% Arabe. 98% sont de religion musulmane, le reste étant catholique et juif.
Les agrumes se font surtout dans le nord-est, mais on y est pas allé. On a vu des vignes pour faire du blanc et du rosé surtout. On a vu des arbres à pistaches mais la récolte s'est faite en juillet-août. Il y a aussi des grenadiers et amandiers. Les figues de barbarie poussent sur les cactus à feuilles rondes et sont cueillies de juillet à octobre. On en a mangé.
En passant près d'un cimetière, notre guide nous parle d'un champ d'orangers (os rangés) ! Côté politique, les femmes ont les mêmes droits que les hommes (supposément), même le droit de choisir leur mari, et les jeunes ont l'école obligatoire jusqu'à 16 ans, et ce depuis 1956. La tradition veut que les femmes se tatouent avec du henné, les marques étant différentes avant et après le mariage. A 20 ans, le service militaire est obligatoire pour les hommes, durant 1 an.
Chez les berbères, la langue s'écrit de bas en haut ; l'arabe s'écrit de la droite vers la gauche. La coutume berbère veut que les enfants morts enterrés à même le sable aient une pierre sur le dessus alors que les femmes en ont deux et les hommes trois. Sauf à Tozer, les femmes ne participent pas aux funérailles.
Les 3 déserts de sel (Chott) ensembles couvrent 6000 km carrés ; anciennement c'étaient des lacs mais ils ont évaporé. Ils restent riches en nappes phréatiques et si on creuse, on trouve de l'eau ; ils ont enterré vivants bien des caravanes qui s'écartaient du chemin où il fallait passer. Durant l'été, la température est toujours supérieure à 40°C. Des bactéries dans l'eau salée la font paraître verte ou rouge ou autre par endroits.
A l'approche du désert, on voit de plus en plus de clôtures en palmes (comme les clôtures à neige) pour retenir le sable car la désertification gagne toujours du terrain.
Au vieux village de Tamerza, on a tourné le dernier film de la guerre des étoiles et c'est là qu'on trouve la meilleure qualité de dattes. A Gafsa, on a trouvé des escargotières en montagne qui prouvent que l'homme préhistorique se nourrissait d'escargots. A Kairouan, on a vu des vans de piments rouges forts ; c'est la récolte en ce moment et plusieurs pans de maisons en sont ornés durant le séchage. La végétation est très peu dense et on voit des bergers avec leurs petits troupeaux de moutons qui broutent sous leur surveillance.
En Tunisie, dans les endroits touristiques, tout est sujet à demander des dinars et le prix demandé au prime abord est souvent 10 fois trop haut. Il faut négocier tout, du taxi au moindre bibelot, en passant par une simple information (gratuite normalement) et le prix d'une bouteille d'eau qui varie de 0.30 à 2.0 dinars par 1.5 litres. On retrouve des taxis collectifs, appelés louages, qui font de courtes distances et d'autres entres les villages, ce qui revient moins cher assez souvent. Le tabouna est le pain berbère cuit sur la paroi d'un four en pierre : à goûter, trempé dans l'huile d'olive.

01-11-01
On débarque du bateau à Marseille ; c'est fête de la Toussaint et tout est fermé. On prend le train pour Lyon, peut-être Genève où une famille nous avait invité à souper ; malheureusement, trop peu de temps disponible et notre budget ont raison de cet aller-retour express et nous restons à l'auberge de jeunesse de Lyon qui nous coûte finalement plus cher pour la famille qu'un hôtel Formule1. Nous revenons dans notre budget avec la possibilité de se cuisiner un bon souper au lieu du resto.

02-11-01
Visite de Lyon, ses petites rues, tourelles, la basilique Fourvière, la cathédrale, les ruines romaines,… puis retour chez les Perraud. Jolyanne principalement avait très hâte de revoir Laura.

0 3-11-01
Ordi (on essaie de se mettre à jour avant l'Afrique), lavage, étiquetage du vin nouveau (le Beaujolais-Village), bonnes jasettes avec la famille Perraud…
Les enfants courent dans les vignes ; on reprend quelques photos et recettes pour compenser celles perdues avec le vol de l'ordinateur. Vous verrez donc des photos de vendanges prises un mois plus tard, avec la fameuse serpette et un peu de raisins restants, et des feuilles de vignes beaucoup plus colorées avec la fraîcheur de l'automne.

04-11-01
C'est à nouveau le départ, tristes de quitter encore des amis. Edith nous reconduit à l'aéroport de Lyon; petits coups de fils avant de quitter la France, puis on embarque dans l'avion pour Frankfort. On se trouve un hôtel avec navette et piscine pour le même prix que l'auberge de jeunesse. La vie en anglais commence, et on en a pour 8 mois à pratiquer cette langue seconde. Bienvenue à tous ceux qui veulent pratiquer avec nous ; vous n'avez qu'à nous écrire en anglais et on vous répondra pareillement!


Texte de Francis


8 oct 01
On va à la gare de train pour aller à Paris. Une fois rendus, on cherche pendant deux heures pour acheter une connexion que l'on s'était fait voler pour la caméra. Ensuite, on prend le métro pour aller voir la tour Eiffel. On la monte à pieds jusqu'au 2e étage parce que le troisième est accessible juste par ascenseur , alors on a monté au troisième étage en ascenseur. On voit une bonne partie de la ville. C'est très beau. Nous redescendons à la course. On marche ensuite jusqu'à l'arc de triomphe. Après deux heures dans le bureau d'américain express pour refaire nos chèques de voyage volés, nous allons prendre le métro pour se rendre à la cathédrale Notre- Dame de Paris. À l'intérieur, il y a des vitraux super grands et un orgue immense. Après, on fait au moins 6 vieux campeurs pour acheter un filtre à eau et des prises électriques pour ajuster en Afrique du sud. En fin d'après-midi, on est allé au fnac pour acheter un ordi. Vers 8 :30, on prend le train et on arrive à 9 :30 ce qui veut dire que l'on s'est couché tard.

LA SUISSE
Les montagnes sont super belles, avec des alpages où les vaches ont des cloches. On a couché dans une maison où les vaches restaient en dessous de la maison. Les montagnes sont très belles pour faire de l'escalade débutant et expert. Nous, on a fait de la marche au début et à la fin, il y avait des échelles et des cordes pour monter.
On a visité une chocolaterie où il y avait dégustation. On a visité aussi une fromagerie. C'était très intéressant. Moi et Sébastien aimions beaucoup les belles autos.

16 oct 01
Nous partons à 10 heures avec M. Arturo, et on va sur un petit voilier toute la journée. On voit de belles constructions et de beaux paysages. Jolyanne et Nicolas jouent à faire la figure de proue (Titanic) pendant que moi et Sébastien conduisions le bateau. Nous nous sommes trempé les pieds dans l'eau.

17 oct 01
On va prendre le traversier de bonne heure pour aller faire nos adieux à M. Arturo. Il nous fait visiter sa fabrique d'instruments pour soigner les animaux. En route vers Venise, on voit de beaux châteaux. Nous avons du mal à trouver le bateau qui nous amène à la place Saint-Marc où il y a plein de pigeons . Dans la ville, le seul moyen de transport est le bateau. Polices, autobus, taxis et camions de marchandise sont sur l'eau. On retourne à l'hôtel après avoir acheté quelques souvenirs.

18 oct 01
On part de Venise pour aller vers Marseille . Ici, en Italie, il y a beaucoup d'art et d 'histoire. On voit de super belles statues qu'au Canada on les verrait dans les musés, mais ici, on les voit dans les champs d'agriculture, dans les hôtels et dans les coures des maisons. On prend les petites routes qui ne vont pas vite mais on voit de super beaux châteaux et villes fortifiées. Quand on a pris l'autoroute, on allait vite car il y avait beaucoup de viaducs et de tunnels. Vers 5 :30, on prend un hôtel et on
va faire une marche sur la plage et on mange de la pizza italienne ( c'est bon ) .

20 oct 01
11 : 30, on prend le bateau pour la Tunisie . Il y a de grosses vagues et ça donne mal à la tête.

21 oct 01
Après une nuit sans dormir, on arrive enfin à Tunis. On négocie un taxi qui partait à 180 dinars et on est allé finalement à Port El Kantaoui pour 80 dinars.
Vers 7 : 30 le soir, nos parrain, marraine et grand-maman avec deux cousins arrivent du Canada. On est très heureux de les revoirs. On se fait du fun pendant la semaine jusqu'au 29. On se baigne dans la piscine, on fait du tir à l'arc, de la plongée sous- marine dans la piscine, du water-polo, on va jouer au football sur la plage, faire des châteaux et se baigner. On part en excursion dans le désert ( deux jours ) . On voit des oasis avec des plantations de dattiers ; il y a des paysages super et on va aussi faire du chameau dans le Sahara. Il y avait un chameau qui arrêtait pas de roter. On a été voir une médina et on a vu que Anne est très bonne négociatrice car elle a vu un très beau pot qui coûtait 60 dinars dans une boutique, et on l'a vu ressortir avec son beau pot, avec un miroir et deux autres pots en métal pour 50 dinars.

29 oct 01
La parenté repart pour le Canada. On aurait tous voulu que se soit plus long.
On prend le taxi pour se rendre à un hôtel (3 étoiles) ; c'est moins beau que l'hôtel
5 étoiles où on était, mais très bien quand même. En après-midi, on prend le train pour Sidi Bou Saïd, petit village en bord de Méditerranée.  Les maisons sont toutes blanches et bleues ; ça donne un charme particulier.

30 oct 01
Nous allons voir la médina et faire une épicerie pour le 31 sur le bateau pendant que Nicolas et papa envoient des photos sur internet. Au retour, le train était plein, on a eu de la misère à passer pour sortir et les gens qui voulaient embarquer s'accrochaient au rebord du train et s'agrippaient à l'arrière, les portes ne fermant même plus. Le soir, on mange du "labladi " : pain, pois chiches, sauce tomate piquante (harissa), 1 œuf coque baveux, du cumin, du thon émietté et herbes aromatiques.

31 oct 01
On prend le bateau de Tunis à Marseille. Vers 4 heures du matin, ça commence à brasser.

1 novembre 01
Une fois rendu à Marseille, on visite une cathédrale super grande. Vers 1 heure, on prend le train pour Lyon. On était supposé aller à Genève, mais finalement, ça n'adonnait pas. Alors, on a essayé de changer les billets mais les gens qui sont supposés les changer ne travaillent pas par ce que c'est le premier novembre, fête de la Toussaint. On reste à Lyon dans une auberge de jeunesse . On voit la basilique Fourvière toute illuminée ; c'est beau.

2 novembre 01
On va voir la basilique Fourvière, super belle avec ses tableaux toute en petites roches (mosaïques). Après, on va dans la rue piétonne. Il y a des petites tours sur les maisons ; c'est beau. Plus tard, papa va acheter des livres d'Afrique du sud. Ensuite, on va à l'information touristique acheter des billets de train. A 4 heures, on prend le train pour aller à Belleville. Edith vient nous chercher. On arrête faire l'épicerie et chercher des coupes de vin. Le soir, on joue avec les enfants Perraud.


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