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Voici les nouvelles envoyées par la famille Tanguay :

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Date
Nouvelles
07-11-2001

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Si des gens veulent nous envoyer du courrier , ils peuvent nous rejoindre a l'Île Maurice où nous serons en décembre.

L'adresse est :

Famille Tanguay 
A/S Madeline Vas 
2 rue Thierry 
Rose Hill 
Ile Maurice 
Ocean Indien
14-11-2001

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photos Allemagne

photos Afrique

 

texte de Francine
05-11-01
On visite Frankfurt ; navette jusqu'à l'aéroport, puis le métro pour le centre ville. L'architecture de la vieille ville est particulièrement jolie avec les colombages qui resplendissent au soleil, le travail du bois, les statues, tourelles. Le contraste avec les gros édifices très modernes et très beau. On a visité plusieurs églises dont plusieurs avaient une grosse horloge sur le clocher, traversé le Main (rivière) où se baignaient canards et cygnes, puis soupé dans un Burger King ; ça faisait très longtemps que les enfants n'avaient pas mangé de hamburger (depuis fin juin)!

06-11-01
On reste à l'hôtel pour écrire des cartes postales, Internet, et se baigner un peu, mais on doit quitter la chambre pour midi. Promenade aux alentours, mais il fait froid et pluvieux alors on revient lire et faire des blocs Légos à l'entrée de l'hôtel. On part à 11 hrs le soir en avion pour Johannesbourg ; on a tous des sièges éloignés pour ce long trajet de 11 heures, mais je réussis à changer de place pour être avec Jolyanne qui s'endort sans souper. Francis, lui, ne réussira à s'endormir que une heure avant qu'on lui serve le petit déjeuner.

Remarques sur l'Afrique du Sud 7, 8 et 9 nov.-01
Les voitures ont toutes le volant à droite et conduisent à gauche sur la route, en faisant des dépassements à droite. C'est très mêlant, même seulement pour traverser la rue ou embarquer dans un véhicule, alors imaginez pour conduire !
Les blancs et les noirs vivent dans des quartiers très différents, les premiers logeant les endroits plus luxueux, et les noirs vivant dans de petites maisons faites de tous les matériaux dépareillés, trouvés et raboutés les uns aux autres. Le gouvernement a mis un programme d'aide pour le logement, ce qui fait qu'on voit des champs de toilettes, construites en premier pour les noirs qui logeront leur shack à côté de celle-ci. Le chômage joue de 40 à 60% ce qui encourage le " cheap labour " fait par les noirs et les blancs sans emploi augmentent énormément. La situation est difficile des 2 côtés et le fossé entre riches et pauvres se creuse encore plus. Par tradition, les blancs ont les jobs payantes et les noirs se retrouvent à l'emploi des blancs, à des salaires ridicules, à faire les jobs sans avancement.
C'est le temps des semis ; on cultive principalement du maïs, du tournesol et du blé. Les propriétaires de fermes sont des blancs, mais le gouvernement a mis sur pied un programme d'accessibilité à l'achat pour les noirs qui doivent travailler 5 ans sur la ferme, pour l'ancien propriétaire, afin de prendre de l'expérience, avant d'accéder à la propriété. Certains noirs qui trouvent que le transfert entre les races prend trop de temps, vont jusqu'à incendier la ferme pour que ça se fasse plus vite. En hiver, les champs sont jaunes et secs, et certains font brûler les herbes pour que ça repousse plus vite dès les pluies du printemps.
On voit des mines de charbon et des centrales nucléaires de dimension impressionnantes.
Les noirs sont souvent peu scolarisés même si l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans pour tous. Les familles doivent payer les livres, un uniforme spécial selon l'école, et une partie des frais de scolarité, ce qui fait que les plus pauvres n'ont pas les moyens d'y aller. De plus, les jeunes filles qui sont enceintes à 12-13 ans lâchent l'école. Les écoles publiques sont mixtes (blancs et noirs ensembles), mais certaines écoles privées ne veulent que des blancs. Les blancs ont 2 enfants en moyenne tandis que les noirs ont de 3 à 10 enfants. On obtient une population de 70% de noirs, 15 à 20% de blancs et le reste métis et Indiens.
Dans le désert, la nuit, la température peut descendre à -15°C et le maximum, le jour, à 40°C.
Côté sports, les blancs jouent au rugby et au criquet tandis que les noirs préfèrent le soccer. Les blancs ont un BBQ et les noirs font cuire dans grand chaudron de fonte à 3 pattes sur un feu de bois. Chez les noirs, la coutume veut que le père de la mariée reçoive une dote du beau-père, pour perte d'un élément productif.
On voit des " jacaradas " arbres fleuris bleus-lilas un peu partout en Afrique du Sud, mais surtout à Pretoria. On voit du tabac, des vignes, des plantations de pins et d'eucalyptus pour faire surtout du papier. Elles exigent seulement de 10 à 30 ans de la plantation à la coupe.


texte de Sébastien

07-11-01
On arrive en avion à Johannesburg. On prend un hôtel et on va se coucher pour se reposer des heures d'avion.

08-11-01
On s'en va au centre d'achat. On va à une agence de voyages pour acheter des billets d'avion pour l' île Maurice. On s'informe aussi des tours dans le parc Kruger. On retourne à l'hôtel pour comparer les tours que l'hôtel offre. Ca coûte les yeux de la tête. On cherche différentes possibilités d'aller dans le parc ; se louer une voiture ou prendre un autobus jusqu'au parc et prendre un tour local. Finalement on a négocié un tour de l'hôtel.

09-11-01
On part en direction de Kruger. Juste pour mal faire, la saison des pluies a commencé cette semaine. Ça faisait 8 mois qu' ils n'avaient pas eu de pluie. Il y a de la brume partout et on ne voit rien. Notre guide Juan nous a expliqué qu'il y avait de super paysages avec des falaises. On n'a pas vu grand chose. Par contre, on va passer par le même chemin en revenant, alors espérons qu'il fasse beau. On a tout de même vu les chutes " Mac Mac Falls ".
En Afrique du sud, tout le monde parle afrikaans, une langue qui a été inventée par ceux qui ont colonisé l'Afrique du sud. Elle est composée de langues indiennes et européennes (hollandais en majorité) pour que les blancs fassent de l'enseignement aux noirs. Les blancs parlent aussi anglais et les noirs parlent des langues indiennes. Alors tout le monde est bilingue et parfois trilingue.
On va dormir dans la réserve privée de Timbavati. Dans la chambre, on se sent vraiment en Afrique ; il y a une petite termitière sur le coin de la porte, quelques fourmis, un petit lézard et plein de bibites. Le plus surprenant : c'est un 5 étoiles !!!!!
Pour souper, on a mangé du " pop " repas typique des noirs. C'est fait à base de maïs et ça goûte absolument rien. Ca prend le goût de ce qui l' accompagne (sauce aux tomates et viande). On a goûté à un fruit qui n' est pas commercialisé et que presque personne ne mange. Ils l' appellent le " baboon's fruit " (fruit à babouins). C' est vraiment délicieux. Ca goûte à moitié les kiwis et les bananes. Physiquement, ça ressemble à une grenade avec de gros grains à l' intérieur.


texte de Jean


09 novembre 2001

Francine et Sébastien ont été les plus volubiles sur le site ces derniers temps, tout mon temps d'ordi passait en gestion de photos et de cartes.
Ce soir nous sommes dans une case en terre avec toit de chaume près du grand parc national Sud Africain de Kruger, dans une réserve privée appelée Timbavati . Il pleut mais tout le monde ici est content car c'est la première vraie pluie depuis le mois de mars.
Nous sommes arrivés en Afrique du sud le 7 après 10 heures de vol entre Frankfort en Allemagne et Johannesburg . A l'aéroport, nous acceptons l'offre d'un rabatteur pour une auberge pour backpackers. C'est situé dans le quartier est de Johannesburg, dans un endroit de blancs riches avec un imposant système de sécurité autour de chaque maison, avec clôture, barbelés, systèmes d'alarme reliés à un service de gardes armés. On doit faire un code pour entrer dans la cour de l'auberge. Il y a beaucoup d'Européens : Allemands, Norvégiens, Hollandais, Irlandais, Anglais, ainsi que des Américains et des Néo-Zélandais. L'endroit est sympathique : on peut se faire la cuisine et on a une chambre avec 6 lits.
Le 8 novembre, on profite de la navette de l'auberge pour aller au centre d'achat où on finit par pouvoir acheter des billets d'avion pour l'Île Maurice. C'était la seule portion qui manquait à notre billet tour du monde, car un stupide règlement nous empêchait de descendre à l'escale d'un avion qui va de Johannesburg à Singapour en passant par Maurice. En janvier, on prendra ce même vol pour partir de Maurice .
Au centre d'achat, les clients et les vendeurs sont presque exclusivement des blancs, alors que les balayeurs sont tous noirs. L'apartheid est abolie depuis 1993, mais les 2 communautés sont encore séparées et se méfient l'une de l'autre.
Après avoir regardé plusieurs alternatives et négocié longuement, on décide, malgré le coût exorbitant, de prendre un safari guidé de 4 jours pour le fameux parc Kruger.
Après quelques parties d'échecs le jeudi soir, on s'embarque donc le 9 au matin dans un " combi " Volkswagen 8 places juste pour notre famille. En direction est en sortant de Johannesburg, on voit de grands champs fraîchement semés de maïs. Le maïs est la base de l'alimentation des noirs qui en font le pop, sorte de pâte de farine de maïs qu'ils mangent à chaque repas avec une sauce. On cultive aussi du blé et des patates dans cette région. Il y a plusieurs centrales nucléaires pour faire de l'électricité aussi que de nombreuses mines de charbon. A mesure qu'on s'éloigne vers l'est, le paysage devient plus montagneux et les champs font place aux pâturages. Il y a aussi plusieurs fermes de gibier.
Dans les montagnes du bord du haut Veld, il y a de grandes plantations de pins et d'eucalyptus. On voit beaucoup d'exploitations forestières et de moulins à scie. On récolte les arbres après seulement 10 à 30 ans selon l'usage et la sorte de bois. La brume nous a empêché de voir les paysages de Blyde Canyon. On voit un grand nombre de petites cabanes alignées, ce sont des toilettes extérieures ; le gouvernement s'est engagé a fournir eau courante et égouts à ceux qui s'établissent dans ce nouveau quartier, mais les gens n'auront pas les moyens de se mettre des toilettes intérieures, alors on connecte une série de bécosses sur un tuyau d'égout pour éviter les problèmes sanitaires. On arrête voit le " pot hole " où la rivière Blyde fait de nombreux trous ronds dans la roche.
On arrive dans un lodge près du parc Kruger. Copieux repas dans un décor de safari, avec spectacle de danses Africaines par des enfants. On nous a fait goûter le fruit à babouin, gros comme u pamplemousse avec une coque dure, il contient des gros pépins entourés d'une chair au goût de banane et de kiwi. Il y a de nombreux fruits qui sont utilisés par les populations locales mais qui ne seraient pas exportables ni même commercialisables.
15-11-2001

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texte de Jean
10 novembre 2001

Extraordinaire journée de safari. On a vu des animaux à ne 
pas en croire nos yeux. On circule dans une Land Rover à toit ouvert 
sur les petites routes de terre d'une réserve de grands gibiers, de 
plusieurs dizaines de kilomètres carrés. C'est le début de la saison 
des pluies et l'herbe commence à pousser. Tout est vert pour environ 
2 mois. Les arbres sont surtout des épineux pas très hauts. Les 
animaux sont sauvages et on doit les traquer comme à la chasse. Les 
premiers à se montrer sont les antilopes impalas qui sont très 
nombreuses ; on voit plusieurs phacochères avec des portées de 3 
petits : ce sont des porcs sauvages très laids avec de longues 
défenses ; quand ils courent, ils ont la queue à la verticale vers le 
haut, pour que les petits puissent les suivre dans les herbes hautes. 
C'est Francis qui repère la première girafe. Les pattes sont 
tellement longues que je passerais debout dessous. Ensuite les 
rencontres se multiplient : l'antilope cobe defassa (waterbuck) avec 
son rond blanc comme un siège de toilette sur les fesses. Les 
nyalas, les gnous, les zèbres, les grands koudous sont au rendez- 
vous.
Les buffles sont très gros ; on s'en approche à pied, sous 
l'œil vigilant du professeur Moses et de sa carabine 303 .
Le yellow hornedbill est le fameux Zazou du roi lion. On 
voit aussi des tortues , des iguanes, des pintades.
On assiste à une envolée de termites ailées (2 paires 
d'ailes) qui sortent par de petites fissures dans le sol ; on voit 
d'énormes scarabées rouler des crottes de zèbres, des milles pattes 
de 15 cm de long qui s'enroulent dès qu'on les touche.
Après 2 heures de recherche, on trouve enfin les rhinocéros. 
Ils sont 3 : le père, la mère et le petit (sic.) . On s'en approche 
à pieds à 25 mètres seulement. Ce sont des rhinocéros blancs 
herbivores et moins agressifs que les noirs qui mangent des buissons. 
Il n'y a aucune différence de couleur entre les rhinocéros blancs et 
noirs.
On se rend ensuite dans un centre de reproduction pour les 
guépards qui ne sont plus que 200 dans le parc (le Hoedspruit 
Research and Breeding Center for cheetahs). Les guépards peuvent 
courir à 120 km/hre sur 300 mètres ; pour monter de 0 à 100 km/hre, 
une Ferrari requiert 3.2 secondes alors que le guépard ne prend que 
2.9 secondes. Mais il ne peut le faire que pendant 9 secondes, et 
c'est assez pour rattraper une antilope. Les guépards se distinguent 
des léopards par leurs lignes noires en forme de larmes dans la 
figure. Il ne resterait que 15 guépards royaux au monde (qui ont des 
lignes sur le dos). Il y a des vautours, des grues bleues, des 
grues du paradis, des loups tachetés, des chats sauvages africains.
On va dans une autre réserve ou on rencontre des lions. On a 
regardé les lions sauvages de loin et on a fait les photos de plus 
près avec ceux qui sont en enclos pour la reproduction. Au coucher 
du soleil les différents groupes de lions rugissaient et on était au 
milieu de tout ça, c'était très impressionnant. Le léopard était en 
captivité dans un enclos de plusieurs hectares.
Un éléphant mâle avec ses longues défenses broutait des 
buissons tout juste devant nous. On croise un oryx et une antilope 
sable aux longues cornes droites.
A la tombée de la nuit, on est allé voir un étang ou il y 
avait 3 hippopotames, ils sortent la nuit pour aller s'alimenter et 
passent la journée dans l'eau. Sur le chemin du retour, au matin, 
ils piétinent quiconque se trouve sur leur passage. La nuit tombée, 
on repère des girafes avec les lumières.

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