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Voici les nouvelles envoyées par la famille Tanguay :

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Date
Nouvelles
26-11-2001

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photos

texte de Francine

11-11-01
On se lève à 4 :30 heures du matin pour se rendre à la barrière du parc Kruger, qui ouvre à 5 hrs. Sur la route, on voit un énorme escargot, gros comme mon poing. La clôture du parc est brisée par endroits, probablement par des éléphants que rien n'empêche de sortir. Des hyènes prennent leur petit déjeuner à 3 mètres de nous ; certaines ont terminé et leurs bedaines en font foi. Les éléphants font 100 kg de merde par jour ; la route en est parsemée par endroits. On revoit plusieurs animaux vus hier : girafes zèbres,éléphants, de nombreuses antilopes impala, des waterbucks, des nyalas,avec un jackal (genre renard) en plus, et un saddlebilled stork, un oiseau échassier à bec barré rouge et noir. De 16 à 19 heures, on retourne faire un tour dans un parc privé avec le prof pour voir les hippopotames au coucher du soleil ; on les voit et entend essayer de nous impressionner, et ils réussissent ! Lors du retour, la jeep s'arrête soudainement ; il n'y a plus de gaz ! On est en plein milieu d'un parc d'animaux sauvages et il fait noir… Pas de problèmes, dit le prof en sortant une jerrycan cachée sous la jeep. Pour souper, on mange du koudou, une sorte d'antilope qui goûte un peu comme le bœuf, en mieux.

12-11-01
On fait le trajet du retour à Pretoria, en passant par la " God's Window ", brumeuse à notre arrivée, mais passablement dégagée après qu'on ait eu fait le joli sentier boisé (Fanie Botha Hiking Trail) ; la vue de la falaise et de la vallée est très belle. On passe aussi par Pillgrim's Rest, le premier village reconstitué de la ruée vers l'or.
En arrivant à Pretoria, Johan (notre guide) nous amène à une auberge de jeunesse dont il connaît bien le propriétaire ; on est très bien reçu, c'est joli et propre, et pas trop cher. Johan nous offre même de venir faire notre lavage chez lui, ce qui est très apprécié ; finalement, c'est lui qui fait la job et nous ramène le tout, propre et sec, le lendemain. Il nous conduit, en Mercedes 1981, faire l'épicerie pour le souper qu'on se fait cuire sur place à l'auberge.

13-11-01
C'est la visite de la ville de Pretoria avec Johan qui nous conduit gracieusement dans son auto personnelle : c'est super gentil de sa part de s'occuper de nous ainsi, au travers de ses journées de travail. On se rend au bureau des parcs pour un livre souvenir sur les animaux du Kruger, on va poster des cartes, on visite le " Union Building ", grand bâtiment arrondi où siège le gouvernement, puis on se rend rencontrer le patron de Johan qui nous conseille sur les diverses possibilités pour la visite de l'Afrique du Sud, du Zimbabwe et du Botswana. On en vient à la conclusion que le moins coûteux et le plus sécuritaire est de louer une voiture.

14-11-01
On relaxe à l'auberge, écrit sur l'ordinateur ; les enfants jouent aux échecs, on s'informe sur les visites possibles et on se rend au bureau du Ministère de l'Agriculture, mais trop tard pour rencontrer les agronomes. On réserve une voiture pour 9hrs demain matin.

15-11-01
Départ de Pretoria pour Victoria Falls ; on a dû attendre jusqu'à 12 :30 heures une voiture qu'on aurait dû avoir à 9 hrs…. C'est ça l'Afrique ! On a donc roulé, sous de fortes pluies par moments, avec le stress de conduire à gauche, à l'envers de tout ce qu'on est habitué de faire, le bras de vitesse manié par la bain gauche, le miroir du centre viré vers la droite, le " reculons " sur le bras de vitesse à gauche, etc ; vers Naboomspruit,on a vu des orangers puis, un peu avant Pietersburg, des poulaillers, vignes et champs de choux sous irrigation circulaire. La majeure partie du paysage est compose de buissons et arbres épineux sous lesquels paissent quelques vaches. Ca prend 15 à 20 hectares par vache. Il y a aussi beaucoup de fermes de grands gibiers. A Montrichard, on a commencé à voir de longs eucalyptus et c'est plus boisé. On a passé par le tunnel d'Endricks : c'est un beau canyon, plein de parois rocheuses. Par après, la région des baobabs, ces arbres géants dont le tronc est gigantesque ; on dirait que c'est la racine qui sort de terre avec des feuilles au bout. On s'est rendus coucher à Messina, à la frontière du Zimbabwe. Le soir, entrevue téléphonique avec Hélène Raymond qui passe en direct à radio-Canada et prise de rendez-vous avec un producteur agricole de la région pour demain.

16-11-01
On rencontre M. Flip Nel à son entreprise d'emballage de fruits et légumes, dans le village de Messina. 2 bâtisses lui permettent l'emballage des tomates, courgettes, poivrons, oignons, agrumes, mangues, etc, … sur des chaînes où plusieurs employés, vêtus en habits vert-pâles, avec bonnets pour l'hygiène, effectuent le travail. Sur la chaîne, c'est principalement des noirs, tandis que, dans les bureaux de direction, c'est plutôt des blancs. Après visite et rafraîchissements, on convient de se rencontrer à 16 hrs au bureau pour faire le trajet ensemble jusque chez lui, où on est invité à souper. Entre-temps, on se rend visiter la " Messina nature reserve " où l'on voit plusieurs baobabs, quelques antilopes de différentes sortes et oiseaux divers. Sébastien et Francis en profitent pour avoir leur premier cours de conduite d'auto manuelle, étant seuls sur cette petite route de terre, au gros soleil du midi. Ici, il fait très chaud et on a pas intérêt à manquer d'eau si on ne veut pas se déshydrater rapidement !
Vers 16 hrs, on rencontre Mme Nel qui nous guide jusqu'à sa ferme, longeant la frontière avec le Zimbabwe ; une énorme clôture trace le contour de la frontière sur plusieurs km, avec plusieurs postes de garde et 3 rangées de clôture dont celle du centre électrifiée et toute en barbelée placée en cercles ; elle avait été construite fin des années '80 pour empêcher les " rebelles " de l'ANC réfugiés en Rhodésie, de revenir en Afrique du Sud. Comme ils craignent d'éventuelles oppositions, ils gardent la clôture qui sert maintenant à la lutte contre la fièvre aphteuse, présente au Zimbabwe.
En arrivant à la ferme, avant de débarquer du véhicule, les enfants sont avisés de ne pas soulever de roches (scorpions), de regarder avant de marcher dans la coure (serpents), et ne pas s'approcher de l'étang (crocodiles). Leur propriété est engazonnée, avec arbres fruitiers et piscine dans le jardin ; M. Nel nous dit que sa femme prend plus que sa part d'eau, facteur limite en ce pays où il ne tombe que 300 mm/année dont environ 6 mois sans eau. Dans la région, il y a beaucoup de fermes de chasse, et d'autres qui produisent coton en été et blé en hiver. La maison est très jolie, avec son toit de chaume (thatched roof qui dure 15 ans), ses 11 portes extérieures et nombreuses fenêtres carrelées ; tout est ouvert et même pas de moustiquaires. Un soir qu'ils recevaient des amis, leur fils les a appelés pour venir voir un serpent dans la fenêtre de sa chambre ; en revenant dans le salon, il y en avait un autre dans l'entré ! Les serpents vénéneux (cobra et mamba) sont tués, mais les autres sont remis au bout du jardin, dans le bord du bois qui est tout près. On part toute la gang en pick up faire le tour de la propriété. Les champs de tomates tuteurées achèvent de produire ; on voit aussi des champs de manguiers avec de gros trous creusés dans le sol, au bout de plusieurs rangées : ils servent à mettre les fruit tombés ou indésirables pour les enterrer. Plusieurs mangues étaient recouvertes d'une feuille de styrofoam placée en abat-jour au-dessus, et d'autres avaient été saupoudrées de craie pour les protéger du soleil. On a passé près d'un champ de courgettes et récolté un peu de maïs sucré pour souper. Sur notre trajet, on a vu des babouins jouer dans l'énorme clôture électrifiée de la frontière, des antilopes diverses et oiseaux.
Le souper était composé de maïs cuit dans ses feuilles sur un feu de bois, de salade, de pap (genre de porridge à la farine de maïs), servi avec une sauce aux tomates et oignons, et du steak de bœuf cuit sur BBQ avec un peu d'agneau. Après le repas, on a essayé de voir des petits singes de nuit avec une lampe de poche car on les entendait crier, mais ils se cachaient ; on a pu voir un petit python de 2 mètres qui reposait tranquillement sur une branche de leur jardin, presque au-dessus de nos têtes. Francis a pu tenir dans leurs mains un petit serpent ovivore (qui mange des œufs d'oiseaux sauvages). On a vu énormément de papillons " Mopani moth " ; les noirs font l'élevage de " masonja worm ",la chenille de ce papillon qu'ils lavent, vident et font sécher, puis ils la mangent comme source de protéine. On aurait même pu en goûter au restaurant, mais personne de la famille ne semblait intéressé.

17-11-01
Départ de Messina pour le Zimbabwe ; ça a pris 1 :30 heures seulement pour passer la douane, en plus des 346 rands pour le droit d'entrée de l'auto et les assurances. Vers Bulawayo, on voyait des arbres d'agrumes et du maïs. Avant ça, c'étaient des ânes et des chèvres qui broutaient un sol très sec et quasi dénudé. Pour le souper à Bulawayo, on a mangé de la " sazda ", bouillie de farine de maïs appelée " pap " en Afrique du Sud, accompagnée d'une sauce aux tomates épicée (hot), et d'un T-bone. Au début du repas, un plat avec pot d'eau sur la table sert à se laver les mains, main il n'y a rien pour les essuyer, et aucune serviette de table.

18-11-01
Le déjeuner comprend un œuf brouillé, quelques cubes de foie de bœuf rôtis, une tranche de tomate, une tranche de pain et un café qui goûte la chicorée comme en Tunisie. On part ensuite de Bulawayo vers les chutes Victoria ; la vitesse permise au Zimbabwe dépasse rarement 80 km/hre, ce qui nous permet de contourner les animaux sur le chemin. Les gens sont très gentils, beaucoup nous sourient et envoie la main. Les femmes portent souvent un sac ou une chaudière sur la tête, même lorsqu'elles ont les mains vides. Les autobus sont chargés sur le toit, et on n'y voit que des noirs. Plusieurs barrages routiers permettent un contrôle vétérinaire pour la fièvre aphteuse, ou un contrôle policier de permis de conduire. Les labours se font entre les arbres parsemés un peu partout dans le champ. On croise une ferme d'autruches. A Lupane, lors d'un arrêt en bordure de route pour se dégourdir, on fait la connaissance d'une femme et ses 3 filles (9, 11 et 15 ans), qui vivent avec 4 moutons et un âne ; ils n'ont pas labouré encore par ce que le sol est trop sec et ça coûte trop cher. Les gens vivent dans de petites cases rondes à toit de chaume. On a goûté au " matampo ", fruit jaune gros comme une orange, le fameux fruit à babouins, non commercialisable, mais savoureux.

19-11-01
On visite les chutes Victoria, l'une des 7 merveilles naturelles du monde ; même si le débit d'eau n'est pas comme en saison des pluies (janvier serait mieux), leurs 108 mètres de hauteur par 1.7 km de largeur restent impressionnants. On rencontre des petits singes vervet, des mangoustes et plusieurs sortes d'oiseaux colorés. Il fait très chaud et la déshydratation nous guette ; pour dîner : un litre d'eau bien froide, deux litres de crème glacée, et un litre de jus d'orange, juste avant de se rendre à internet voir nos messages. Un tour de bateau sur le Zambèze complète la journée, avec les hippopotames, waterbucks, impalas et crocodiles au coucher du soleil. On nous sert bière, liqueur et champagne à volonté, ce qui nous aide à voir encore plus d'animaux ! Nicolas se fait baptiser " t'attend ton tour " par un waiter qui essaie d'apprendre le français avec Sébastien et qui lui montre les langues du pays. Le soir, bien à l'abri dans notre chambre, nous pouvons contempler le vol de nombreuses chauves-souris. Plusieurs babouins se promènent dans la rue où on est hébergé ; il ne faut pas les approcher car ça mord plus fort qu'un gros chien.

20-11-01
On visite le " big tree ", un énorme baobab (arbre) de 1500 ans, dont la circonférence mesure 20 mètres ; c'est le plus gros du Zimbabwe. Son bois sert à faire de la corde et son fruit fournit la crème de tartre. Les jeunes feuilles peuvent remplacer les épinards. Ses racines sont presque toutes en surface du sol.
On se rend ensuite à une ferme de crocodiles ; les enfants prennent un bébé croco avant de voir l'alimentation des plus gros. Les mâchoires sont d'une flexibilité et force étonnantes ; il n'aurait pas fallu tomber. Les crocos ont 3 paupières et, de l'extérieur, il n'y a aucune façon de reconnaître un mâle ou une femelle. Les crocos sont plus gros et plus agressifs que les alligators, et les 2 mâchoires ouvrent alors que les alligators n'ouvrent que celle du haut. Le sexe est déterminé par la température d'incubation des œufs, les mâles demandant plus de chaleur (31-33°C). Les crocos peuvent vivre jusqu'à 100 ans ; le plus vieux ici est un mâle de 67 ans qui fait 5 mètres de long. Ils mangent environ 30 à 35 kg de viande chacun par semaine ; de plus ils mangent des roches qui servent à broyer les os des victimes et à balancer l'animal quand son estomac est vide, sa queue étant plus lourde que le reste du corps.
On part ensuite pour le Botswana ; heureusement, traverser la frontière prend moins de temps qu'en arrivant au Zimbabwe. Sur la route, les vans qui clignotent à droite (n'oubliez pas que le volant est à droite), veulent nous indiquer que quelqu'un vient en sens inverse, et non qu'on peut passer ! On a pu voir des éléphants, pintades, et un troupeau d'hypotragues noires (sable antilopes). Les routes sont longues et droites, et le terrain planche ; heureusement, on peut rouler plus vite qu'au Zimbabwe, la limite étant à 120 km/hre. On passe par plusieurs contrôles routiers pour la fièvre aphteuse. Le paysage se compose presque exclusivement d'arbres épineux, on traverse une plaine inondable de plusieurs centaines d'hectares où on cultive des céréales. Contrairement au reste de l'année où tout est jaune, les quelques pluies des dernières semaines rendent le paysage vert printemps . On couche au Africamp, un camping qui fournit aussi des cases à toit de chaume ; la jeune fille sur place est très gentille et nous fournit tout le nécessaire pour cuire notre souper. Il y a énormément de bibittes : araignées, termites volantes, papillons de nuit énormes, mouches, lézards, coquerelles, punaises etc….

21-11-01
On voyage de Francistown à Malahapye où on couche au Mangana guest house. Les enfants se font rapidement des amis noirs pour jouer à la tag.
On remarque l'absence de McDonalds sur le trajet parcouru au Zimbabwe et au Botswana.

texte de Jean
22 novembre 2001 Botswana

Il fait très chaud (37°). Voisin de l'hébergement, il y a un bureau de santé vétérinaire du gouvernement, on se rend jaser avec le vétérinaire en charge. C'est un Zimbabwéen qui s'occupe surtout de la gestion de la fièvre aphteuse. Le sud du pays est exempt, tandis que le nord doit vacciner. On voit de nombreux barrages routiers et de longues clôtures pour gérer la maladie . La viande des animaux du sud est exportée en Europe. On produit très peu de grains au Botswana, et il va tout à la consommation humaine. C'est surtout le sorgho qui est semé. Il y a quelques fermes de plusieurs centaines de têtes, mais la plupart des petits propriétaires de bovins en ont une dizaine et travaillent à l'extérieur. Les troupeaux sont sur des pâturages communautaires où on creuse un puits et on aménage un corral pour protéger les animaux, la nuit, contre les animaux sauvages. Il y a très peu de poulets et de porcs car on doit importer le grain de l'Afrique du Sud ou du Zimbabwe. On a vu une seule meunerie au sud du pays. L'eau est vraiment le facteur qui limite le plus la production agricole. Ici on a besoin de 25 à 30 hectare par tête, car il ne tombe qu'entre 200 et 400 mm de pluie par an. On élève aussi des chèvres et des moutons pour le marché local. L'âne est la bête de somme de loin la plus populaire. Un projet avec l'autruche a été analysé, mais les coûts de production sont trop élevés.
Les villes de Francistown et Gaborone sont modernes, mais les autres villages sont composés de cases rondes en terre et au toits de chaume, beaucoup sans électricité. Les 2 routes qui traversent le pays sont très belles, mais les autres sont en terre. Les gens vivent très simplement mais le gouvernement n'a pas de dette grâce aux mines de diamants dont dépend son économie à plus de 90%. Les 2 autres sources de revenu sont la viande et le tourisme.
A peine traversé la frontière avec l'Afrique du sud, on voit une différence énorme avec le Botswana. C'est beaucoup plus riche.

23 novembre 2001

A Merfikeng, on trouve un appartement où on peut cuisiner, on se sent plus chez nous. Comme c'est le printemps, on a trouvé des petites fèves vertes, on se régale.
On se rend à la faculté d'agriculture et au ministère de l'environnement et de l'agriculture pour avoir de l'information sur l'agriculture de la région. Le Nord-Ouest est une région semi-aride qui avoisine le désert du Kalahari. On y fait surtout de l'élevage extensif de bovins. On cultive le maïs : blanc pour la consommation humaine et jaune pour les animaux. Le sorgho, le tournesol et l'arachide sont cultivés s'il pleut assez. Cette année, on attend encore après la pluie pour semer.
Il y a une piscine à l'auberge ; les enfants s'en donnent à cœur joie. On se rend au supermarché pour avoir une connexion internet.
Ca fait seulement 8 ans qu'ils sont sortis de l'apartheid et c'est très difficile de faire vivre les blancs et les noirs ensemble, ces 2 sociétés s'étant ignorées pendant tant d'années. Toutes les fermes commerciales appartiennent à des blancs et l'agriculture de subsistance est faite par les noirs. Le gouvernement a des programmes d'accès à l'entreprise pour les noirs mais c'est difficile à appliquer. Souvent les noirs cultivent sur des terres communautaires, ils n'ont donc pas de titre de propriété avec lesquels ils pourraient emprunter de quoi grossir leur exploitation. Le Nord Ouest est la province la plus sèche du pays.


texte de Sebastien

15-11-01
On s' est loué une auto. On attend jusqu'à 1 :00 avant de l'avoir alors qu' ils étaient supposés nous l'apporter à 9 :00 . Papa doit conduire à l'envers ; ça fait bizarre. Il fait un orage terrible. Il pleut tellement qu'on ne voit rien dehors et toutes les autos vont en bas de 50 km/hre sur l'autoroute.
On se rend jusqu'à Messina à la frontière du Zimbabwe.

16-11-01
On va visiter une usine d'emballage de fruits et de légumes. Comme partout en Afrique du sud, les noirs sont les ouvriers et les blancs, les patrons. Ensuite, on va se promener dans une réserve d'animaux. On en a pas vu beaucoup parce qu'il faisait une chaleur écrasante. Il y avait beaucoup de baobabs. Moi et Francis, on a conduit pour essayer à l'envers. Le volant est à droite mais la clutch est à la bonne place. Ensuite, on va visiter la ferme où ils cultivent les fruits et légumes qui vont à l'usine d'emballage de ce matin. Les propriétaires nous ont bien avertis de faire attention aux animaux sauvages : les serpents dans l'herbe et dans les arbres, les scorpions sous les roches et les crocodiles autour de l'étang.
On a visité un peu les cultures. Ils cultivent des tomates, maïs, courgettes, piments, mangues… On a fait un barbecue pour souper. On a mangé du maïs cuit au-dessus de la braise directement avec les pelures. Comme ça, ça garde plus la saveur et c'est meilleur que cuit dans l'eau. Après souper, on est allés se promener avec une lampe de poche pour essayer de voir des singes nocturnes. On en a pas vu, mais on a vu un python de deux mètre de long dans un arbre. Lui, c'était juste un bébé ; les adultes font cinq mètres ! Mais les pythons ne sont pas vénéneux. Par contre, il y a des cobras et des mambas noirs ici qui sont extrêmement vénéneux.

17-11-01
On traverse au Zimbabwe ; ça prend deux heures passer la douane.
Les routes sont beaucoup moins belles qu'en Afrique du sud. La limite de vitesse sur la route nationale est de 80 km/h au lieu de 120 km/h. On rencontre souvent des vaches, ânes et chèvres sur la route. On a même vu des pancartes de traverse d'éléphants tout comme chez nous on voit des pancartes de traverses de chevreuils ! On se rend jusqu'à Bulawayo.

18-11-01
On repart pour une autre journée de route. On a rencontré une famille dans un petit village. Pour vivre, ils avaient seulement 1 âne, 4 moutons et ils cultivaient un peu de maïs durant la saison des pluies. Ils gardaient leurs animaux dans un petit enclos fait en branches. Ils vivaient dans de petite maisons de pailles. On en a rencontré une autre moins pauvres qui avait une dizaine de vaches et des poules. Les enfants vendaient des fruits au gens qui passent sur la route. Toute la famille oncles, tantes, grands-parents vivaient au même endroit.
On se rend à Victoria Falls à la frontière de la Zambie.

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