Ce matin on part de notre petit nid douillet pour un village du nord de
Sao Paulo où il paraît qu'il y a de la culture de café. Ça prend 2 heures à trouver un guichet
où on peut avoir de l'argent. Le truc est de prendre la file la plus longue; c'est celui qui fonctionne.
En bus jusqu'à Sao Paulo. La ville est gigantesque, des buildings à perte de vue. La gare est grande
comme plusieurs arénas et pleine de monde, et il paraît que c'est tranquille car on est en fin de
semaine. À notre arrivée on apprend qu'on doit changer de gare et transférer de métro. C'est
impressionnant mais on s'en tire très bien. On traverse des quartiers très riches et très pauvres.
Après des paysages vallonnés et des pâturages, on arrive à Itu, petite ville
de 150,000 habitants.
Après avoir trouvé un hôtel, on marche en ville. C'est beaucoup plus propre
que Moji. On trouve un restaurant où un serveur parle en peu d'espagnol. Il nous fait
goûter des viandes typiques du Brésil accompagné de fèves aux oeufs et ciboulette, d"oignons
dorés, salade tomate et oignons et de riz : délicieux.
4 juillet 2001
En après midi, nous avons fait un petit dodo. À 5h il fait déjà noir.
5 juillet 2001
À l'hôtel où nous étions, ils offraient le petit déjeuné gratuit. Cette journée là, on a pris l'autobus pour aller à Riviera Sao Lorenzo sur le bord de la mer. On s'est baigné dans l'Atlantique et il y avait des grosses vagues. On a repris l'autobus jusqu'à l'hôtel.
6 juillet 2001
Le matin, nous avons pris un bon déjeuner-dîner. Moi, j'ai mangé du melon d'eau, une omelette, des saucisses et un bol de céréales. Après, nous avons pris une bonne marche et en passant, nous avons vu des personnes qui pratiquaient le soccer. Francis, Sébastien et moi avons pratiqué avec eux. Nous sommes revenus à l'hôtel à pied.
7 juillet 2001
Nous avons pris l'autobus de Mogi à Sao Paulo et de Sao Paulo à Itu. Nous avons trouvé un hôtel. Pour le souper nous avons mangé des oignons frits, de la viande grillée, des frites, des oignons et des tomates.
8 juillet 2001
De 10h à 11h nous étions à la messe. En pm ,on a visité une ferme avec plein d'animaux
(autruche, chevaux, lamas, paons, canards, perroquets et poissons énormes).
Pour souper nous avons mangé des oignons, de la viande, des frites des fèves et des tomates.
9 juillet 2001
De bonne heure le matin, nous avons pris l'autobus de Itu à Sorocaba, de Sorocaba à Iguape et de Iguape à Ilha Comprida. Nous avons trouver un hôtel pas cher. Nous avons couché là une nuit.
10 juillet 2001
Nous nous sommes baignés toute la journée. Nous avons vus un bizarre de vélo. Le soir, mon père a jasé avec un monsieur. Ils nous a invité à venir coucher chez eux.
06-07-01
Bonjour grand-maman je m'ennuie.
Puis aujourd'hui on est allés prendre une marche. Puis on est allés regarder des joueurs de soccer et mes frères sont allés jouer.
07-07-01
On a pris l'autobus pour Itu et j'ai dormi dans le bus
08-07-01
Messe à 10hrs . Monté sur un gros arbre, vu des marionnettes, essayé un taco, visité une ferme : poneys, paons, canards, chevaux, moutons, chèvres, coqs, perroquets, gros poissons rouges et blancs, puis on a vu beaucoup de mousse sur une rivière, on a marché longtemps.
08/07/01
Messe à 10hrs : les portes restent ouvertes durant la célébration et on peut entendre les chants de l'extérieur, 2-3 oiseaux se promènent au plafond. A l'avant, un groupe d'hommes avec un long veston rouge-vin, 4 femmes avec un boléro de la même couleur,
vont passer la quête. Hommes et femmes répondent à tour de rôle. La musique est très rythmée et plait aux jeunes (guitare); tous chantent, tous répondent. Pour le Notre Père, tous se donnent la main en chantant, formant une longue chaîne depuis le premier devant, jusqu'au dernier en arrière. C'est l'union de tous les âges et couleurs de peaux.
L'Église est au ¾ pleine, mais aucun banc n'est vide.
En pm, grignotage à l'arrêt d'autobus : pastel (genre de grande pâte à egg rolls frite, remplie de viande hachée), riscelle (pâte en ½ lune remplie de jambon-fromage et frite), coxinha (pâte frite remplie de poulet haché). On prend un bus local pour visiter la Fazenda do
chocolate, une ferme touristique où l'on voit toutes sortes d'animaux (autruches, lamas, perroquets, canards divers et toutes sortes d'oiseaux, gros poissons rouges et autres, poney, chevaux, chèvres et moutons, mini-bovins, lapins, très gros cactus, pâturages super rocheux, …). On voit comment le café est récolté, chauffé, moulu…Une centaine de cavaliers sont à la sortie de la ferme et on marche autour de 5 km en leur compagnie pour voir un genre d'iceberg particulier sur la rivière : c'est de la mousse qui se forme en très grandes quantités après un barrage. On dirait des banc de neige de 2 à 6 pieds de hauteur, qui descendent la rivière en la bouchant complètement en certains endroits, et ça sent la vieille laveuse. La route est très sinueuse, bordée
d'eucalyptus, et des genres de hérons blancs survolent la rivière de mousse
blanche, avec de hauts vallons par endroits, ce qui donne un charme particulier.
Samedi 7 juillet
Faire les bagages, aller chercher de l'argent aller sur Internet on part à 11 heures en taxi pour la gare d'autobus qu'on prend pour la gare de Tietê à Sao Paulo. C'est immense comme plusieurs arénas et plein de monde. On nous apprend que l'on doit prendre le Métro et transférer pour joindre une autre gare. Sao Paulo est immense, avec des édifices à perte de vue. On fait 1.5 heure de bus pour se rendre à Itu. C'est sur une autoroute. Le paysage est vallonné en petites montagnes boisées, avec des pâturages au travers. Le soir on marche en ville. Repas Brésilien avec un serveur (Batata) qui parle en peu espagnol.
Dimanche le 8 juillet 2001
Station de bus pour informations sur voyage de lundi. Été à la messe en portugais. Itu est réputée pour ses gros objets : téléphone , feux de circulation, articles
Usuels dans les boutiques de souvenirs. Le parc central contient des palmiers gigantesques. La vile est propre. En après midi on prend le bus pour une ferme touristique pour les Paulitos du dimanche après midi. N'eut été du cadre tropical on aurait trouvé
ça attrape-touriste, mais ça nous a permis de voir de près plusieurs plantes tropicales. Cactus, fleurs de toutes sortes feuilles immenses etc.. Lamas, perroquets
On fait un bout de retour a pied. Il y a de nombreux cavaliers du dimanche après midi.
Il y a sur la rivière Tietê une quantité industrielle de mousse, on dirait de la glace. Ça sent le savon. Un barrage la fait mousser encore plus. Les
alentours sont montagneux et boisés avec des pâturages. On cultive une graminée fourragère très haute qu'on hache pour donner au bétail. On venait à Itu car on nous avait dit qu'il y avait de la culture de café, mais ce n'est pas le cas. L'industrie a pris la place de l'agriculture dans le tour de Sao Paulo. Beaucoup d'industries métallurgique et énormément de fours à brique. La terre semble être une argile rouge qu'on peut creuser presque à la verticale sans que ça déboule.
On apprend tranquillement à négocier, c'est surprenant tout ce qu'on peur avoir
comme rabais. Et les gens s'attendent à ce que on le fasse.
Lundi le 9 juillet 2001
On n'a pu voir grand chose de l'agriculture typique du Brésil dans cette région et les enfants on hâte de retourner à la plage, on prend donc l'autobus pour Sorocaba à 33
km de Itu pour prendre un bus pour Iguape sur le bord de l'Atlantique. On part de Itu sans attendre, mais une fois à Sorocaba , on doit attendre 6 heures pour un départ pour Iguapé et de plus, on doit arriver de nuit. On
attend 4 heures et on décide de prendre un bus pour Juquia , au trois quarts du
chemin, où on se dit qu'une autre compagnie de bus nous amène plus tôt. Durant l'attente on joue au haki et on mange des fritures. Le paysage au départ de Sorocaba comporte plusieurs plantations d'eucalyptus de différents âges,
entrecoupés de pâturages. On voit ensuite des champs labourés( on laboure avec des charrues à disque). De l'horticulture dont certaine sous paillis de plastique ou sous irrigation. Quand on commence à descendre le plateau après Tipiraì, la route devient très sinueuse étroite, sans
accotement, avec une forêt très dense qui vient jusqu'à l'asphalte. À mesure qu'on descend il y a de plus en plus de plantations de bananes. À
Juquia, plusieurs camions de bananes, on va prendre un petit lunch et on reprend le bus qu'on aurait pris à Sorocaba car les différentes compagnies de bus ne se compétitionnent plus sur les mêmes circuits. Un Brésilien qui parle espagnol m'aide à démêler tout ça. On part donc à 6h15 de nuit pour une heure de route. En arrivant à Iguapé aucun taxi n'est à la gare. Une femme nous aborde et nous demande ou on va. On répond soit un hôtel ou Ilha
Comprida. Elle nous montre un bus qui part à l'instant pour l 'île. On remonte sans savoir ou on va aboutir, on traverse un pont puis on se retrouve sur une route de terre. On est un peu inquiet car on n'a même plus d'argent brésilien . Quand le chauffeur nous indique que c'est le terminus, on n'est pas dans une zone hôtelière mais dans un petit village brésilien sur une île. On aperçoit une enseigne Hôtel, la porte est barrée mais un vieux monsieur vient nous voir. Il nous offre une chambre avec cuisine, on visite, il sort des draps de sacs de plastic( ça éloigne l'humidité), ils sont tellement usés qu'on dirait du coton fromage au centre. Les gars tuent 2 coquerelles en entrant, des chemins de mini fourmis rouges parcourent le sol. Mais on n'est pas placé pour négocier bien fort et au moins on sera en sécurité. Après on va manger une pizza dans un
lunch-o-nette où on est les seuls clients. On dort quand même bien et dans quelques mois on dira peut-être que c'était un château.
Le mardi 10 juillet
On va jouer sur une plage immense ou on est presque seuls. On trouve un appartement près de la plage très propre pour la moitié du prix d'hier. On passe la journée à la plage et on fait notre lavage. Le soir , au resto, un homme que j'avais rencontré le matin en changeant de l'argent, nous invite chez lui. On ira demain
Mercredi le 11 juillet 2001
Paul, un professeur de physique de Sao Paulo en vacances à son chalet, nous amène chez lui dans sa BMW. Les enfants jouent au soccer avec leur garçon Felipe. On passe l'après midi à la plage. Il me trouve une
connexion Internet au bureau municipal, mais c'est très lent. On a 83 messages que je lirai plus tard quand on trouvera une
connexion plus rapide. Il m'amène ensuite à Iguapé pour voir les horaires de bus et changer de l'argent. On décide de rester une journée de plus avec eux.
Jeudi le 12 juillet 2001
Cette nuit, tempête de vent et pluie. Avant la pluie on aurait dit une tempête de neige, mais c'était du sable de la plage qui courait dans les rues de terre.
Ce matin c'est plus froid (15 degrés). A date c'était toujours autour de 20 à 28 degrés. Ce midi, on nous fait un
churrazzo. Genre de BBQ.
