Nouvelles

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Voici les nouvelles envoyées par la famille Tanguay :

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Date
Nouvelles
08-05-2002

haut

 


Texte de Nicolas

21 avril
On se loue une auto parce qu'il y avait un campeur à moins cher, mais il 
était déjà pris jusqu'à jeudi, donc il a fallu attendre. On est monté vers 
le nord à Mangawhai en passant par le bord de mer.

22 avril
On part de Mangawhai pour la Bay of Island. Les parents vont à internet. 
On mange du spaghetti. On a goûté un nouveau fruit, le kiwano. Ca goûte la 
banane et le concombre.

23 avril
On part vers la 90 miles beach une autre plage de 90 miles de long. On est 
allé sur la plage en auto. On a trouvé plusieurs beaux coquillages. On 
sautait du haut des dunes de sable. On part pour Ahipara et ensuite Rawene 
ou on se trouve un Backpacker.


Texte de Sébastien

26-04-02
On part de Tauranga avec notre campeur van qu'un monsieur est venu nous 
porter. Ça va être notre chez-nous pour un mois. Ça revient moins cher que 
de voyager en transport en commun. On s'arrête visiter un champ de kiwis. 
Les arbres ressemblent à des vignes et il y a beaucoup de fruits. Il y a de 
grandes haies, autour des champs, contre le vent. La Nouvelle-Zélande est le 
plus gros exportateur de kiwis au monde. Les Néo-Zélandais sont justement 
appelés les " Kiwis " comme les Australiens étaient appelés les " Aussies ". 
On s'est rendu près du lac Rotorua. Il y a une forte odeur de souffre à 
cause des nombreuses zones thermales.

27-04-02
On visite " Hell's gate " ( la porte de l'enfer ). Il y a de nombreux lacs 
qui bouillonnent et qui font de la vapeur à cause de l'activité volcanique. 
Ça sent le souffre à plein nez. L'eau était à plus de 95 ° C et il y avait 
certains lacs dont la profondeur n'est pas encore trouvée tellement ils sont 
creux ! Il y avait des chutes d'eau chaude. On a pris un agréable bain de 
boue.

On va à Rotorua. On visite un village maori, les tribus qui sont arrivées en 
Nouvelle-Zélande avant les anglais. Elles sont venues des îles du pacifique 
pour chasser les baleines. Le village est parsemé de lacs bouillants et de 
fumeroles à travers les maisons. On y voit un geyser dont l'eau jaillit tout 
le temps. Les maoris se servent de la vapeur pour faire cuire leurs 
aliments. On continue ensuite notre route vers le sud. On s'arrête dans un 
caravan park, où on a accès à l'électricité et à l'eau courante.

28-04-02
On visite la zone thermale de Wai O Tapu. On a vu de magnifiques lacs 
multicolores et des cratères avec de l'eau bouillante. Chaque couleur 
correspond à différents minéraux : jaune=soufre, orange=antimoine, 
blanc=silice, vert=arsenic, rouge=oxide de fer, noir=soufre et carbone, 
violet=magnèse. C'est tout à fait extra-ordinaire. On se rend coucher à 
Taupo ; on se parque sur le bord d'un champ pour la nuit.

29-04-02
On voulait faire une randonnée en montagnes dans le parc Tongarino, mais il 
pleuvait. On décide donc d'aller au mont Egmont, plus à l'ouest. On roule 
toute la journée dans les montagnes. Il n'y a que des pâturages et beaucoup 
de moutons. Il y a parfois des percées de soleil qui donnent des couleurs 
éclatantes aux montagnes. On arrive au pied du mont Egmont, appelé Taranaki, 
en maori, perdu dans les nuages. On monte quand même un peu dans la montagne 
jusqu'au Stratford plateau et on se campe pour la nuit, en espérant que ça 
se dégage. Il a fait très froid cette nuit.
09-05-2002

haut

photos

 

texte de Nicolas

24 avril
De Rawene, on part pour Welford et on se prend un motel. On est passé par 
Dargaville et on s'est arrêté pour jouer.

25 avril
On se rend à Auckland pour remettre l'auto et prendre le campeur van. Le 
campeur que nous devions prendre a été remis à Christchurch et à la place 
nous avons pris une auto 7 places. On s'est dépêché à sortir de la ville et 
s'en aller à Mount Maunganui. On s'est baigné dans des piscines d'eaux 
thermales salées. C'était chaud comme dans un bain et plus.

26 avril
En attendant le campeur, on est allé à internet et nous nous sommes 
promenés sur le bord de la mer. Quand que le campeur est arrivé, le 
monsieur a fait une inspection de la van et après nous sommes allés à Hell's 
gate( la porte de l'enfer). On va voir au caravan park mais il est plein. 
Nous avons couché dans le parking de Hell's gate mais ça sentait le soufre à 
cause des volcans.

27 avril
On a visité Hell's gate. C'est de l'eau bouillante partout autour de nous. 
Il y a des cavernes en soufre. On a pris un bain de boue. On a vu une 
chute d'eau chaude, la seule en hémisphère sud. On est parti de Hell's gate 
pour Rotorua et on a vu le marathon de Rotorua. On est allé à Waiotapu. On 
s'est pris un caravan park avec une piscine d'eau chaude, chauffée par 
l'activité volcanique souterraine

28 avril
À Waiotapu, on est allé voir un gros geyser. Il a fait irruption à cinq 
mètres de haut. C'est une réaction au savon mis par le responsable. À 
l'origine, ce sont des personnes qui faisaient leur lavage, qui ont eu la 
peur de leur vie !

29 avril
On ne fera pas de trek parce qu'il mouille, donc on est parti vers le 
Egmont en se disant que ça pourrait se dégager. On arrive là, et c'était 
plein de brume partout.

30 avril
Le lever du soleil sur le Egmont a été très impressionnent et on croit que 
c'est parce que c'était ma fête. On a vu le mont Ruapehu, le plus haut de 
l'île du nord où on aurait du faire un trek. On a vu un hélicoptère avec un 
long câble pour transporter des outils et il se posait et il remontait. Le 
kodak ne marchait pas bien à cause du froid. On va voir la plus grosse 
usine de lait de l'hémisphère sud. Déjà le Egmont était couvert de nuages. 
On est parti pour Waverley. On a vu le bout de la montagne qui dépassait 
des nuages au coucher du soleil.


texte de Francine

Nouvelle-Zélande

22 au 25-04-02
On a loué une auto en attendant notre campeur-van, qui ne sera disponible 
que le 25 avril. C'est la solution la moins chère, car les prix de billets 
de train ou bus sont très dispendieux. On part donc faire une tournée vers 
le nord d'Auckland. Les paysages sont magnifiques (montagnes, plages, 
fermes, …) malgré la température maussade qui va nous suivre plusieurs 
jours.
Pour coucher, on commence par les cabines des caravan parks pour 
s'apercevoir que les motels ne sont pas plus chers, mais plus luxueux, avec 
serviettes et draps fournis, en plus des toilettes et douches dans la 
chambre, à la chaleur, et la TV en prime. Ca nous a permis de visionner un 
concours de tonte de moutons, entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande, ce 
dernier étant battu par quelques centièmes de seconde!
On passe par la seule raffinerie de pétrole de Nouvelle-Zélande, à Marsden 
Point, près de Whangarei. On se rend au début de la " 90 miles beach " où 
les enfants s'amusent à sauter dans les dunes de sable. On visite une 
boutique souvenir où on travaille le bois du " kaori ", un très gros arbre 
indigène. Il y a même un escalier creusé dans le tronc d'un arbre, où on 
circule pour se rendre au deuxième étage. On voit de superbes bancs taillés 
dans un tronc et vendus 35 000. $. En marchant dans une forêt de kaoris : " 
Tane Mahuta " en maori, on en voit un qui mesure 16.4 m de circonférence, 
pour 51.5 m de hauteur; impressionnant!
On arrête faire un labyrinthe tracé dans un champ de maïs à Waiotemarama; la 
dame est très gentille et fait essayer toutes sortes de jeux aux enfants; on 
se rend à une jolie chute, pas loin de chez elle. Un peu plus loin, en bord 
de route, on aperçoit des toiles blanches sur les branches des arbres, 
ressemblant à des oiseaux, mais on voit vite que ça ne bouge pas; ce sont en 
fait de petits nids de minis-araignées.
On voit énormément de " pongas " : fougères arborescentes, hautes d'une 
quinzaine de pieds et plus, et des mangroves, des arbres qui poussent dans 
l'eau, à marée haute, et qui subissent sans problèmes les inondations.
Les rebords de route sont arrosés avec des herbicides à beaucoup d'endroits, 
pour empêcher la végétation de nuire à la visibilité des automobilistes.
Beaucoup de gens, adultes ou enfants, se promènent pieds nus, même pour 
aller à l'école, et même quand il pleut et qu'ils portent un manteau!

25-04-02
C'est aujourd'hui qu'on devait remettre notre voiture et partir en campeur, 
mais c'est remis à demain, le campeur n'ayant pas été laissé dans la bonne 
ville. On nous passe une vannette 7 places en attendant; ça nous a permis de 
se rendre à Mount Maunganui, en bord de mer, et de profiter d'un appartement 
avec laveuse-sécheuse, piscine, spa, et tout fourni. On s'est baigné dans 
une piscine d'eau salée, chauffée par l'activité volcanique. L'eau était 
trop chaude pour rester longtemps dans la petite place avec jets d'eau 
masseurs, mais on s'est bien amusé dans le grand bassin.

26-04-02
Il pleut des cordes; on ramasse et pacte bien, et on va à internet en 
attendant l'arrivée de notre campeur-van, puis on part vers Rotorua. En 
chemin, on visite des champs de kiwis, bordés de haies de toutes sortes; 
c'est la région par excellence pour la production de ce fruit. Rendus à 
Rotorua, la place touristique où tous les tours passent, on s'informe des 
prix d'un site pour camper; surprise!… Le prix qu'on nous avait donné était 
par personne et non par site! On se rend voir " Hell's Gate " en passant, et 
avec leur accord, on reste à coucher dans leur cour; on sera prêts pour la 
visite de demain, même si ça empeste le soufre.

27-04-02
On visite " Hell's Gate "; on nous fait un spécial pour la famille : la 
visite et le bain de boue pour 120. tomates! On trouve ça exorbitant, mais 
après considération des prix affichés, on décide de se payer ce luxe. On 
fait donc le sentier : décor de cratères fumants, eau et terre qui 
bouillonnent, odeur de soufre pénétrante; on voit le bain du diable : sa 
température de 95°C nous suggère de ne pas y glisser. On passe la porte de 
l'enfer, la plus large mare d'eau bouillonnante de la région thermale, dont 
la profondeur n'a pas été établie à date! On prend ensuite notre bain de 
boue, à une température qu'on a peine à rester nos 15 minutes, avant de se 
doucher et se laisser tremper à nouveau dans une eau minérale endurable plus 
longtemps. Des paons se promènent sur les rochers derrière nous, à travers 
la brume des bassins bouillonnants, créant un décor féerique avec le soleil 
se dévoile enfin.
Le soir, faut se trouver un terrain de camping, histoire de recharger les 
batteries; on se rend à Waikite et on profite à nouveau des piscines 
thermales, inclues à volonté dans le tarif du logement.

28-04-02
On profite encore des piscines thermales avant de déjeuner et partir vers 
Wai-o-Tapu.
Sur le chemin pour s'y rendre, on voit plein de fumerolles : colonnes de 
vapeur qui surgissent par endroits dans les champs, les forêts, les trous 
d'égouts,… De loin, ça ressemble à de la fumée, comme plusieurs feux de 
forêts éparpillés et de grosseurs différentes.
On passe tout près d'un lac où la boue éclabousse parfois très haut, 
d'autres fois seulement de petits bouillons de consistance claire à épaisse 
selon les endroits. On visite un geyser qui fait éruption tous les jours à 
10 :15 am, grâce à l'addition de savon dans son centre; on le voit alors 
baver la mousse quelques minutes, avant de monter en jets d'une trentaine de 
pieds dans les airs. On suit ensuite un sentier qui traverse la zone 
thermale parsemée de cratères, de fumerolles, de bassins de boue qui 
bouillonne, … Une grande variété de couleurs pave cette toile : le jaune 
dénote la présence de soufre, l'orange pour l'antimoine, le blanc pour la 
silice, le vert pour l'arsenic, le rouge-brun pour le fer, le noir pour le 
carbone, le violet pour le manganèse. La " Champagne Pool " est très 
impressionnante, avec son eau turquoise au centre, fumante, et son rebord 
rouge-orangé, bordé d'un halo blanc… L'eau y est à 74°C et les bulles sont 
dues au dioxyde de carbone; son eau contient de l'or, de l'argent, du 
mercure, de l'arsenic, du thallium, de l'antimoine, … tous des minéraux qui 
se déposent sur le haut-fond de silice tout autour.
On a passé par le cratère des nids d'oiseaux, appelé ainsi par ce que les 
étourneaux et les mynahs font leurs nids dans les trous des murs du cratère, 
et la chaleur du mur permet l'incubation des œufs; la loi du moindre effort 
quoi!
Le bain du diable, ici, est de couleur verte car il contient beaucoup 
d'arsenic.
On se rend ensuite vers le lac Taupo et on passe voir la chute " Huka ", 
surprenante par sa couleur turquoise.

29-04-02
On part du lac Taupo sans faire les Monts Togarino, car il pleut et c'est 
très brumeux. On décide de se payer une journée de route en espérant que ce 
sera mieux au Mont Egmont. Les percées de soleil alternent avec la pluie, 
tout au long du trajet qui nous dévoile de magnifiques montagnes vertes, 
garnies de vaches et moutons qui broutent les pentes abruptes. Les chevaux 
ont presque toujours une couverte sur le dos, rallongée d'un cache-cou. On 
arrive à destination, au pied du Mont Egmont, sous la pluie et la brume, 
sans rien voir de la montagne.

30-04-02
Aie! Aie! Aie! Crie Francis en se levant pour aller aux toilettes, venez 
voir ça! Le volcan brille au soleil levant, couvert de sa première neige, 
spécialement pour souligner l'anniversaire de Nicolas qui a 10 ans! C'est 
pas chaud dehors; il y a même de la glace sur la rampe en bois du point de 
vue sur la vallée. Au loin, on voit les montagnes de Tongarino, manquées 
hier à cause de la pluie. On est seuls au pied du volcan, à admirer ce 
spectacle, en déjeunant : crêpes au faux sirop d'érable.
Un hélicoptère vient transporter des outils aux travailleurs qui ont terminé 
la construction d'un chalet au sommet du volcan. On fait le sentier entre " 
le plateau " et " Dawson Falls ", en courant et riant, s'imaginant être 
poursuivis par des méchants en hélico!
On part vers Whareroa ; haies de rhododendrons et dalhias bordent le chemin 
par endroits. Les vaches circulent sur un chemin parallèle et passent sous 
la route pour se rendre à la traite. On visite ensuite le " Dairyland centre 
", près de la laiterie Fonterra, la plus grosse de l'hémisphère sud. C'est 
la plus grosse au monde pour la poudre de lait, le fromage et la poudre de 
petit lait de fromage, et elle vient en deuxième position pour la crème et 
la caséine. L'usine traite 28% de toute la production laitière de 
Nouvelle-Zélande, avec 3.2 millions de litres de lait par jour, allant 
jusqu'à 14.6 millions de litres au pic, par jour, pour environ 800 000 
vaches par jour.


texte de Sébastien

01-05-02
On fait de la route toute la journée pour se rendre à Wellington, parce 
qu'on doit prendre le bateau demain pour l'île du sud.

02-05-02
On laisse le campeur à Wellington, pour ne pas avoir à payer son transport 
en bateau. Un autre campeur nous attend à Picton. On prend donc le 
traversier et on traverse le détroit de Cook, les sacs sur le dos, pour se 
rendre sur l'île du sud. On a vu plusieurs dauphins qui sautaient devant le 
bateau. Il y en avait quelques centaines ! C'était à couper le souffle. 
Rendu à Picton, on s'installe dans notre nouveau campeur. On continue notre 
route jusqu'à Nelson. On a vu de magnifiques fjords et de belles montagnes. 
On s'arrête camper sur une plage avec un terrain de jeux, terrain de basket 
et de rugby juste à côté.

03-05-02
À Nelson, on va à l'information touristique, épicerie, internet … On se rend 
ensuite à Marahau. Il y a plusieurs vergers de pommes, poires et des champs 
de houblon.

04-05-02
On prend le bateau pour Torrent Bay. Le bateau s'arrête sur le bord de la 
plage et nous laisse là. On doit traverser une rivière d'eau glacée pour se 
rendre au sentier de marche. On fait une journée de marche ( 15 km ) dans le 
parc national de Abel Tasman. Il y a de belles montagnes et des belles 
plages. L'eau est bleue turquoise et très claire, mais on ne se baigne pas 
parce qu'elle est trop froide. Il y a une plage qui est très large à marée 
basse. On peut y voir plusieurs oiseaux comme les " oysterpickers ", avec un 
long bec orange, des hérons, des cormorans, etc.

05-05-02
On roule vers Westport. Il y a plusieurs ruches pour le miel, houblon, 
vignes, poires, pommes et beaucoup de moutons. On a passé dans une gorge 
avec de hautes falaises. Au " Cape Foulwind ", il y a plein de petites îles 
qui bordent la côte et des milliers d'oiseaux. On a vu les " wekas ", des 
gros oiseaux qui n'ont pas peur des humains et qui viennent manger dans 
notre main. Il y en a même un qui est embarqué dans notre campeur pour qu'on 
le nourrisse. On a fait une petite marche et on a vu une colonie de phoques 
sur les rochers. Il y en a des très gros, les mâles peuvent atteindre 2.5 m 
et peser 200 kg. Il y a de grosses vagues et des surfeurs. L'eau n'est pas 
chaude et ils doivent mettre deux " wetsuits ".

06-05-02
On roule toute la journée vers le sud. Il y a de magnifique paysages de bord 
de mer et de longues plages de galets. Près de Punakaïki, on a vu les " 
pancake rocks ", des roches faites comme des crêpes, toutes empilées les 
unes sur les autres et qui forment des piliers. C'est incroyable. On se rend 
au lac Ianthe, près de Pukekura, où on s'arrête pour la nuit.

07-05-02
On continue vers le sud. On s'arrête au glacier de Franz Josef, un énorme 
glacier qui descend très bas dans la vallée. Il est très beau avec plein de 
crevasses. On a pas pu marcher dessus parce que c'est trop dangereux. 
Malheureusement, on n'a pas vu les montagnes parce que c'était brumeux. On 
continue et on s'arrête à un autre glacier, le " Fox ". Il forme une rivière 
en fondant. On voit bien l'entrée de la grotte de glace d'où l'eau du haut 
coule pour se jeter dans la vallée. C'est incroyable. On a vu les " keas ", 
des perroquets. Ce sont les seuls perroquets qui vivent dans les montagnes 
et qui peuvent endurer le froid de la neige. Ils ne sont pas peureux et 
s'approchent des humains. Par contre, ils sont des voleurs. Ils essaient de 
voler tous les objets brillants pour les emporter dans leur nid. On se 
rend ensuite à " Monro Beach ", par un sentier dans la forêt sombre et 
humide avec de la mousse partout sur les arbres. On voulait voir des 
pingouins, mais on n'est pas dans la bonne saison de l'année. On va coucher 
à " Knights Point ". On a un super point de vue sur la mer et les îles de la 
côte.

08-05-02
On repart de " Knights Point " vers le sud. On s'arrête à l'information 
touristique de Haast. On traverse les Alpes Néo-Zélandaises par un petit col 
de 564 m. On a vu des paysages magnifiques. Les sommets enneigés et les lacs 
entourés de montagnes sont impressionnants. Il y avait aussi beaucoup de 
chutes. Il y avait des centaines de moutons dans les pâturages. On se rend à 
Wanaka et on se prend un " caravan park " parce qu'on a besoin d'une longue 
douche chaude et qu'on veut recharger les batteries de l'ordi et écrire 
parce qu'on commençait à prendre du retard.
16-05-2002

haut

 

texte de Nicolas

1 mai
On descend vers Wellington et on arrête à Wangarei pour prendre de 
l'information. On se rend à Wellington.

2 mai
On prend le bateau pour se rendre à l'île du sud. On se rend à Nelson en 
passant par (Wakahipawa) la capitale des moules vertes.

10 mai
Nous partons de bonne heure le matin vers Milford Sound pour négocier le 
tour de bateau. On a vu des millions de chutes qui tombaient de la falaise. 
On retourne à Te Anau pour faire l'épicerie.

11 mai
On part de Te Anau pour Gore. À Mossbunr, nous sommes allés visiter une 
ferme de chevreuils. À Gore, on est allé jouer au soccer. On a décidé de 
continuer vers Dunedin; on s'est arrêté à Balclutha.

12 mai
On part de Balclutha vers Dunedin. On va sur la pointe Otago. On est allé 
voir des albatros royaux. On a vu trois énormes petits bébés. On a vu des 
" little blue pinguin ".

13 mai
Francis, Sébastien et Francine sont allés voir des " blue pinguin " qui 
entraient dans l'eau. On part de Dunedin pour Oamara. On est allé voir 
des pingouins au yeux jaunes. On les voyait monter dans la falaise pour se 
rendre à leurs nids. On continue un peu vers le nord et on prend un caravan 
park.


texte de Sébastien

12-05-02
On part de Balclutha pour Dunedin. On se rend jusqu'au bout de la pointe 
d'Otago. On a vu des bébés albatros. Les albatros sont dans les plus gros 
oiseaux du monde avec les condors. Les adultes peuvent faire trois mètres 
d'envergure, les ailes ouvertes. Mais on a vu que les petits blancs, 
couverts de duvet. Les autres sont partis pêcher en mer.


texte de Francine


09-05-02
On a rencontré des Québécois à l'épicerie hier soir et on a soupé ensembles 
au terrain de camping. La fille, Delphine Piperni, travaille comme reporter, 
et a demandé pour faire une entrevue avec les enfants; ce matin, après le 
déjeuner, ils sont partis faire un reportage que vous pourrez voir un jour, 
s'il est choisi. Son chum, Marc St-Louis, travaille pour le Club Aventure; 
il a guidé des groupes à différentes reprises, mais en ce moment, ils sont 
en vacances pour un an. Au programme : Australie, N-Z, Singapour, Malaisie, 
Népal et Inde. Leur copain de voyage en N-Z : Louis Héon. Il travaille en 
N-Z pour un an et a pris une couple de semaines pour " tripper " avec eux. 
Il s'est bien amusé à travailler sur le show de Robert Lepage en N-Z; il est 
technicien de scène.
On est dans un décor magnifique : le lac Wanaka bordé d'arbres aux couleurs 
de l'automne, avec les hautes montagnes en arrière-plan et le soleil en 
prime.
On voit beaucoup de fermes d'élevage de chevreuils et on s'en ai acheté pour 
souper. Faut se rendre dans une boucherie puisque ça ne se vend pas au super 
marché, la viande allant en majorité à l'exportation. On mange souvent de 
l'agneau, qui est presque le même prix que le bœuf.
Partout en Nouvelle-Zélande, on voit énormément d'opossums écrasés sur la 
route; faut dire que cet animal Australien importé à l'origine pour sa 
fourrure, cause aujourd'hui beaucoup de dommages en mangeant les œufs 
d'oiseaux en voie d'extinction, et les locaux ne font pas d'efforts pour les 
éviter.
On couche ce soir à Te Anau, au five miles Look Out, sur le bord du lac.

10-05-02
On monte à Milford Sound; la route est belle, longeant la rivière. À 
l'approche du tunnel et de l'autre côté de ce dernier, on voit des pans de 
murs de rochers, garnis de nombreuses chutes, bien fournies par les pluies 
qui ne cessent de tomber depuis un bout de temps. C'est impressionnant de 
voir toute cette eau, et la rivière avec son fort débit. Par contre, pour ce 
qui est des montagnes du fjord, on doit les deviner à travers la pluie et la 
brume. On aperçoit quelques phoques, mais aucun dauphin. Sur le chemin du 
retour, il y a plein de fermes de chevreuils, wapitis et moutons, et un peu 
de vaches. On arrête près d'un pâturage de moutons pour coucher.

11-05-02
On arrête à Moosburn, la capitale du chevreuil. Il y a des tourtières au 
chevreuil (venaison pie) et de la viande à vendre, même au bureau 
d'informations touristiques.
. On s'informe pour visiter une ferme de chevreuils et on nous donne tout de 
suite une place où aller, à 10 minutes de là. A la sortie du bureau, on 
rencontre à nouveau nos 3 québécois; on se croise souvent depuis Wanaka, et 
c'est bien plaisant. Ils viennent visiter la ferme avec nous.
En arrivant à la ferme, le berger d'en face est en train de changer ses 
moutons d'enclos, avec l'aide de son chien qui fait le rassemblement et voit 
à les faire avancer. Il en a 1300 seulement dans ce pâturage, et 3000 au 
total. Ça représente la ferme moyenne qui fait vivre une famille.
La ferme de Peter Swann compte 300 acres. Il garde 350 moutons, pour 
continuer d'être au courant de ce marché seulement, mais son revenu 
principal vient des " velvets ", bois de cervidés, vendus à l'exportation. 
Seulement les animaux de réforme sont vendus pour la viande. Les velours 
servent d'énergisants, comme le ginseng; les athlètes l'utilisent pour la 
remise en forme, refaire leurs forces plus rapidement, les chasseurs pour 
éviter les courbatures, les asiatiques pour de meilleures performances à 
tout point de vue, etc… Le produit est vendu en poudre ou encapsulé sous 
forme de pilules à Wanaka. Attention à la dose; en prendre trop fait saigner 
du nez! La ferme compte 215 mères pour la reproduction, 400 mâles, et 90 
têtes pour le remplacement. La sélection des mâles se fait à l'âge de 2 ans, 
pour pouvoir juger de la qualité des bois. On n'enlève pas les bois avant 2 
ans car leur qualité est moindre, le prix plus bas, et ils sont très 
coupants en bas âge. Les cornes de qualité supérieure sont fournies par les 
mâles de 6 à 8 ans, et la récolte se fait jusqu'à l'âge de 15 ans en 
moyenne. Les mâles de 8 à 10 ans sont libérés sur un terrain de 7000 acres, 
et utilisés pour la chasse aux trophées, les gens payant $40 000. pour un 
droit de les attraper (qu'ils tuent ou non). Faut dire que le record mondial 
rapporte honneur et coûte $250 000. !
Ici, on fait du croisement entre l'élan (wapiti) et le " red deer " ou 
chevreuil roux.. Les velours poussent en 55 jours et sont sciés, avec 
injection d'anesthésique local, avant leur durcissement, puis séchés à 
froid, avant d'être mis en poudre. Les élans, plus gros et plus forts, sont 
endormis lors de la récolte de leurs bois. Le prix des cornes varie de $80. 
à $130. du kg, selon leur qualité et le marché. L'agneau de 75 kg environ 
est vendu $48. à $72. selon les fluctuations du marché.
On donne de l'ensilage ou du foin, en plus du pâturage, de juin à la fin 
août seulement, avec un peu d'orge et d'avoine. La laine fournit le quart du 
revenu provenant des moutons, le reste allant à la viande. La tonte est 
faite au milieu de l'hiver (en septembre), juste avant l'agnelage.
Les pâturages sont ensemencés de raygrass surtout, avec un peu de trèfle, 
chicorée, plantain. On met de la chaux et de l'engrais une fois l'an. M. 
Swann fabrique sa moulée avec une cubeuse " Lister ", provenant 
d'Angleterre, qui fait ses cubes avec des grains humidifiés à l'eau froide. 
Il mélange de l'orge, des pois, de la luzerne et 2.5 kg de minéraux par 
tonne, ajoutant du sel au pâturage. La cubeuse peut faire 1/3 de tonne par 
heure.

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