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28-06-2002

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Texte de Francine

Californie

20-06-02
On a vécu cette journée durant 48 heures, grâce à la traversée de la ligne de changement de date : finaliser les choses à poster, les écritures pour le site, magasinage d'avant départ, long voyage d'avion entre Nadi et Los Angeles, se trouver un logement pour le soir, vérifier les transports pour la semaine… On mange la bouffe américaine, bonne mais graisseuse, qui cause les problèmes d'obésité à un trop fort pourcentage de la population!

21-06-02
Après un déjeuner américain aux beignes et muffins inclus dans le prix de l'hôtel, on part en découverte avec une Ford Taurus (ça ne nous dépayse pas trop), louée pour la semaine. C'est ce qu'on a trouvé le plus simple et flexible pour explorer la région, compte-tenu du court temps (7 jours seulement).
On passe par " Long Beach ", une plage tout près de la ville, avec piste cyclable qui la longe; c'est bien pour les gens de la ville, mais après Fidji, et étant un peu sauvages de nature, nous préférons nous éloigner des fortes densités humaines. On passe tout près du sous-marin russe " Le Scorpion " et du paquebot " Queen Mary ", l'ancien " France "; il est immense et sert actuellement d'hôtel, en plus de salle de spectacles. On longe " Seal Beach " où des enfants se promènent avec des détecteurs de métal, dans l'espoir de faire quelques trouvailles intéressantes; des dauphins nagent pas loin des baigneurs et les surveillants de plages sont dans des mini-cabanes sur trépieds, comme dans les films, avec des hélicoptères qui passent à l'occasion. A " bolsa chica state beach ", des hommes s'amusent avec des cerf-volants téléguidés; c'est fascinant de voir ces engins filer à toute vitesse dans les airs; on a l'impression d'être dans le film " la guerre des étoiles ". La Californie, c'est aussi les puits de pétrole à travers les quartiers résidentiels, les trottinettes à moteur, les jeunes à vélo avec leur planche à voile, les stations de chargement des véhicules à batteries (autos électriques), etc…
On couche à Lake Elsinore, dans un hôtel où il y a un casino (chose surprenante, il était moins cher que les autres).

22-06-02
On profite du spa et de la piscine avant de repartir " on the road again ". Pour le dîner, on se rend dans un parc de la ville de Chino avec notre lunch; on regarde la game de baseball en cours; les enfants pratiquent un peu leurs lancers, puis ils essaient la cage de frappeur avec le lanceur automatique, d'abord au softball, moins rapide, puis au baseball, où la balle arrive beaucoup plus vite. Ca fait spécial d'essayer ça et c'était la première fois qu'on voyait ce système.
On se ballade un peu dans le " Chino Valley ", une région où les fermes laitières de 400 à 3000 vaches par troupeau se suivent, à travers les quartiers résidentiels, causant des pressions énormes des citadins sur les producteurs. On rencontre un producteur de 1200 vaches, qui en traie 850; c'est la moyenne régionale. Les enclos des vaches se rendent jusqu'au bord de la route, et sont souvent légèrement surélevés, ce qui nous laisse facilement imaginer les déversements sur les routes lors de fortes pluies, et l'infestation par les mouches.
On voit des champs de cucurbitacées, maïs sucré, épinards, haricots, …

23-06-02
Après avoir assisté à une messe en espagnol, où l'église manquait de bancs pour asseoir toute la foule, on part de Victorville vers Barston, dans le désert de Mojave. Il fait très chaud : 37°C, et un soleil de plomb nous brûle les mollets (et ailleurs) si on s'expose trop longtemps. On s'arrête sur une ferme de 1000 vaches, mais c'est dimanche, et le propriétaire est en congé; les employés ont reçu la directive de ne pas permettre de visites. On a vu son tas d'écorces d'oranges, assaisonné de mélasse; c'est utilisé dans les rations laitières, avec les autres ingrédients, entreposés dans des carrés sans toit. On continue un peu plus loin et on s'arrête à nouveau devant une ferme de 2000 vaches en lait et 400 taries, dont le producteur achète ses taures prêtes à vêler, environ 900 par année. Il nous reçoit au gâteau de fête; c'était l'anniversaire de son gars et il apporte des morceaux pour tous au salon de traite (double 20); il en a un autre de 32 places total à la fois. Avec 3 traites par jour et pas d'hormone de croissance, il produit plus de 36 litres par jour de moyenne pour tout le troupeau. Pas si mal pour une entreprise de cette envergure, avec 23 employés! La nourriture des vaches est achetée, au complet, de l'extérieur et comprend du foin sec de luzerne, des sources de gras protégés, du maïs, du son de blé, de la graine de coton, des écorces d'amandes, du supplément, etc…
On couche à Barstow; même à 8 hres pm, il fait encore au-dessus de 30°C!
16-01-2003

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Californie

20-06-02
On a vécu cette journée durant 48 heures, grâce à la traversée de la ligne de changement de date : finaliser les choses à poster, les écritures pour le site, magasinage d’avant départ, long voyage d’avion entre Nadi et Los Angeles, se trouver un logement pour le soir, vérifier les transports pour la semaine… On mange la bouffe américaine, bonne mais graisseuse, qui cause les problèmes d’obésité à un trop fort pourcentage de la population!

21-06-02
Après un déjeuner américain aux beignes et muffins inclus dans le prix de l’hôtel, on part en découverte avec une Ford Taurus (ça ne nous dépayse pas trop), louée pour la semaine. C’est ce qu’on a trouvé le plus simple et flexible pour explorer la région, compte-tenu du court temps (7 jours seulement).
On passe par « Long Beach », une plage tout près de la ville, avec piste cyclable qui la longe; c’est bien pour les gens de la ville, mais après Fidji, et étant un peu sauvages de nature, nous préférons nous éloigner des fortes densités humaines. On passe tout près du sous-marin russe « Le Scorpion » et du paquebot « Queen Mary », l’ancien « France »; il est immense et sert actuellement d’hôtel, en plus de salle de spectacles. On longe « Seal Beach » où des enfants se promènent avec des détecteurs de métal, dans l’espoir de faire quelques trouvailles intéressantes; des dauphins nagent pas loin des baigneurs et les surveillants de plages sont dans des mini-cabanes sur trépieds, comme dans les films, avec des hélicoptères qui passent à l’occasion. A « bolsa chica state beach », des hommes s’amusent avec des cerf-volants téléguidés; c’est fascinant de voir ces engins filer à toute vitesse dans les airs; on a l’impression d’être dans le film « la guerre des étoiles ». La Californie, c’est aussi les puits de pétrole à travers les quartiers résidentiels, les trottinettes à moteur, les jeunes à vélo avec leur planche à voile, les stations de chargement des véhicules à batteries (autos électriques), etc… On couche à Lake Elsinore, dans un hôtel où il y a un casino (chose surprenante, il était moins cher que les autres).

22-06-02
On profite du spa et de la piscine avant de repartir « on the road again ». Pour le dîner, on se rend dans un parc de la ville de Chino avec notre lunch; on regarde la game de baseball en cours; les enfants pratiquent un peu leurs lancers, puis ils essaient la cage de frappeur avec le lanceur automatique, d’abord au softball, moins rapide, puis au baseball, où la balle arrive beaucoup plus vite. Ca fait spécial d’essayer ça et c’était la première fois qu’on voyait ce système. On se ballade un peu dans le « Chino Valley », une région où les fermes laitières de 400 à 3000 vaches par troupeau se suivent, à travers les quartiers résidentiels, causant des pressions énormes des citadins sur les producteurs. On rencontre un producteur de 1200 vaches, qui en traie 850; c’est la moyenne régionale. Les enclos des vaches se rendent jusqu’au bord de la route, et sont souvent légèrement surélevés, ce qui nous laisse facilement imaginer les déversements sur les routes lors de fortes pluies, et l’infestation par les mouches. On voit des champs de cucurbitacées, maïs sucré, épinards, haricots, … On traverse les montagnes de San Bernardino et on se dirige vers le désert de Mojave jusqu’à Victorville.

23-06-02
Après avoir assisté à une messe en espagnol, où l’église manquait de bancs pour asseoir toute la foule, on part de Victorville vers Barston, dans le désert de Mojave. On roule sur la vieille route 66 si célèbre qui va de Chicago à Los Angeles. Dans la plaine désertique se dessines des ronds très verts de culture de luzerne, avec irrigation sur pivot. Il fait très chaud : 37°C, et un soleil de plomb nous brûle les mollets (et ailleurs) si on s’expose trop longtemps. On s’arrête sur une ferme de 1000 vaches, mais c’est dimanche, et le propriétaire est en congé; les employés ont reçu la directive de ne pas permettre de visites. On a vu son tas d’écorces d’oranges, assaisonné de mélasse; c’est utilisé dans les rations laitières, avec les autres ingrédients, entreposés dans des carrés sans toit. On continue un peu plus loin et on s’arrête à nouveau devant une ferme de 2000 vaches en lait et 400 taries, dont le producteur achète ses taures prêtes à vêler, environ 900 par année. Il nous reçoit au gâteau de fête; c’était l’anniversaire de son gars et il apporte des morceaux pour tous au salon de traite (double 20); il en a un autre de 32 places total à la fois. Avec 3 traites par jour et pas d’hormone de croissance, il produit plus de 36 litres par jour de moyenne pour tout le troupeau. Pas si mal pour une entreprise de cette envergure, avec 23 employés! La nourriture des vaches est achetée, au complet, de l’extérieur et comprend du foin sec de luzerne, des sources de gras protégés, du maïs, du son de blé, de la graine de coton, des écorces d’amandes, du supplément, etc… On couche à Barstow; même à 8 hres pm, il fait encore au-dessus de 30°C!

24-06-02
On remonte vers Bakersfield et Pixley dans la vallée centrale, où il y a de grosses fermes laitières, en plein air pour les plus anciennes, et en logettes pour les nouvelles installations. En passant par Boron, on aperçoit des hectares de toits couleur argent, qui brillent au soleil; en s’approchant, on s’aperçoit que ce sont des miroirs (sur un million de mètres carrés) qui suivent la trajectoire du soleil pour en capter le maximum de rayons, et chauffer des tubes d’huile (jusqu’à 735°F), afin de produire de l’électricité. La « Solar Electric Generating Systems » du désert de Mojave produit suffisamment d’énergie pour fournir 50 000 maisons. Juste un peu plus loin, on passe devant une mine de borax. On voit plusieurs dizaines d’avions remisées près de l’aéroport de Mojave à cause de son climat extrêmement sec. Des parcs d’éoliennes fournissent de l’électricité. On passe presque instantanément du désert sec à l’agriculture sous irrigation. Des vignes sont parsemées de puits de pétrole Après Bakersfield on roule dans des vergers d’amandes et de pistaches à perte de vue.

A McFarland, on fait le tour d’une ferme d’environ 6000 têtes au total, incluant les génisses. Les propriétaires ( le père et ses 2 gars) possèdent une autre ferme de 5000 vaches à Pixley, et une autre encore de 2000 vaches au Nouveau Mexique, en plus de celle-ci de 3000 vaches en lait. Les 10 rangées de 96 veaux chacune se succèdent en plein air, près d’un silo. Un peu plus loin, on prépare le lait pour nourrir tous ces veaux : 504 bouteilles cordées sur un trailer sont emplies puis parées de leurs tétines. On décide de continuer vers Pixley pour voir les grosses fermes dont on nous parle. Au long de la route, on voit de longs champs d’amandiers et de vignes. On arrête chez « John Vander Poel Dairy »; ici, ils gardent 5000 vaches dont 4000 sont traites 2 fois par jour dans 2 salons de traite double 36. 33 employés travaillent sur la ferme qui fait aussi 1850 acres de luzerne et maïs. Un vieil épandeur à fumier est modifié pour épandre la moulée devant les veaux. Le camionneur nous dit ramasser 5 trucks pleins de 6700 gallons chacun, par jour… belle petite ferme! On continue notre route pour stopper chez « Case Vander EYK Jr ». 6000 vaches sont traites ici et 6000 un peu plus loin grâce à 60 unités par salon et 4 salons de traite. L’un des salons est voué au lait biologique fait par 1342 vaches nourries différemment, seulement avec des produits biologiques. La visite est simple : on circule en automobile dans les allées d’alimentation. Il y a des vaches à perte de vue! Dans les champs près des carrés d’entreposage des aliments du bétail, de nombreux écureuils se sauvent à notre arrivée; les résidus d’amandes les attirent et entretiennent leur population qui devient une vraie peste pour les agriculteurs.

25-06-02
Les producteurs laitiers de Chino Valley vendent très cher leur entreprise expropriée par la ville, et viennent s’installer ici, près de Pixley, en plus gros et en neuf. Presque chaque année, l’eau des montagnes manque et les agriculteurs doivent pomper l’eau du sous-sol, qui diminue graduellement. Le gouvernement et l’environnement font de plus en plus de pressions pour le contrôle des fumiers, mais les problèmes de smog et d’air trappé dans les vallées, les poussières, les odeurs, l’ammoniac, sont des problèmes encore plus importants que l’azote et les fumiers. Selon les projections actuelles, la population doit doubler sur 20 ans et les pressions sur l’agriculture sont énormes. Les producteurs s’installent ici en sachant bien que le prix des terres va monter et que ça va être très payant de déménager à nouveau!
On fait route vers la mer, on voit de nombreux champs de fruits fleurs et légumes. Plusieurs puits de pétrole. On traverse une chaîne de montagnes avant d’arriver à l’océan pacifique.

26-06-02
En sortant de Ventura, on croise des champs de céleri où on est en train de récolter; on arrête un peu pour voir comment ça se passe… La récolteuse y est, juste derrière les coupeurs; la machine les suit, avec des gens qui ramassent les céleris pré-coupés, vérifient les branches en surplus, mettent dans le sac de plastic et dans les boîtes, prêtes à livrer aux épiceries ou grossistes. Un camion suit la procession, et récupère les boîtes pleines. Une autre plate-forme sur roues regroupe des travailleurs qui empaquettent les cœurs de céleri seulement, prêts pour le marché. Tout se fait en plein air. Le travail est effectué au complet par des ouvriers mexicains, et, c’était probablement le contremaître qui nous a donné 4 gros céleris… On en a mangé jusqu’à l’aéroport! On remarque aussi des champs de production de pelouses, et des haricots. Juste un peu avant Malibu, les enfants vont glisser sur de hautes dunes de sable, tout près de la route. Sur la plage de Malibu, on voit les picks up des lifegards, les bateaux de la garde côtière, et les fameuses petites bâtisses d’où les sauveteurs font leur surveillance; on met le paquet (comme dans les films), pour la sécurité des centaines de baigneurs. Des enfants se sont fait une corde à danser en algues. Hollywood Beverly Hill On se rend prendre notre motel (le dernier du voyage en pays étranger), pour les 2 soirs qu’il nous reste.

27-06-02
On se rend visiter Walt Disney… au diable les dépenses, tant qu’à y être! Les enfants sont fascinés par l’imagination des décors, des costumes, l’ambiance… Tout est mis en œuvre pour nous faire revivre les contes pour enfants, racontés mille fois, à chacun des enfants. Les manèges sont impressionnants, et la taille XXXXL des gens qui en font aussi! Tout pour faciliter la vie des obèses : même des chaises roulantes à moteur permettent de circuler sans se fatiguer avec quelques centaines de livres superflues! Jolyanne et Nicolas ont visité la maison de Mickey et ont pu se coller dessus pour la photo. Plusieurs jeunes avaient des mini-ventilateurs à batteries comme pendentifs. Ici, c’est l’opulence et le monde de consommation; les gens achètent à gros prix et en quantité un paquet de choses qui iront probablement à la poubelle avant la fin de la semaine. Ca écœure un peu quand on pense aux autres pays traversés avant. En fin de journée, Jean nous débarque au motel et va remettre la voiture louée, puis on se rend souper au Macdonald une dernière fois… Après tout, on est aux USA!

28-06-02
On finalise les bagages et on prend la navette de l’hôtel vers l’aéroport. Déjà notre dernier avion du tour du monde! Le couteau de poche de Nicolas ainsi que des petits ciseaux à bout arrondi avaient été oubliés dans le bagage à mains, chose à ne pas faire! Et voilà qu’on nous les confisque pour les jeter, en nous laissant droit aux lames de rasoir, à notre avis beaucoup plus dangereuses, mais non listées sur la feuille du douanier. On braille un peu pour le couteau Suisse de Nicolas, cadeau de sa grand-mère, mais rien à faire; je me risque donc à descendre au comptoir de la compagnie qui accepte finalement de me faire une petite boîte pour le compartiment à bagages en me précisant qu’à cette grosseur, ça se perd facilement. Au comptoir d’embarquement, je me risque à demander à la préposée de nous donner des sièges ensembles si possible, mais on apprend qu’il manque de place sur le vol : 26 personnes en trop et confirmées par surcroît! On nous rappelle bientôt et ça prend des volontaires pour le prochain vol de demain pour Toronto. Jean qui avait remarqué à notre arrivée, l’existence d’un vol 15 minutes plus tard pour Montréal directement, se risque à en faire la proposition; 6 personnes casées ailleurs en même temps, c’est une vraie occasion pour eux qui font alors toutes les démarches, retrait de nos bagages déjà embarqués, … et nous casent dans le vol de Montréal; c’est la course au téléphone pour aviser nos proches du changement à l’horaire, sans compter qu’on ne savait pas si quelqu’un nous attendait à Toronto ou non. Tant pis, ça fait partie des risques du voyage, et dans ce cas-ci, ça nous arrange grandement (pensait-on). On n’avait pas réussi à prendre nos messages par internet (très peu accessible dans ce pays riche) et on ne savait pas ce que des penseurs nous avaient organisé… Jean, à la dernière minute, finit par rejoindre Germain Mercier qui lui avoue se faire jouer un vilain tour et l’hôtesse réussit à rapatrier Jean avant de fermer les portes de l’avion. On était pas sûrs si nos bagages suivaient tous; tant pis, on verrait à l’arrivée. Rendus à Montréal, on récupère nos tous bagages, même la petite boîte du couteau à Nicolas! En sortant dans le hall de l’aéroport, aucun visage connu. On s’informe pour un internet : il y en a un au deuxième étage… On y apprend alors que des billets de train de Toronto à Québec nous attendent (première classe), que les journalistes de télé, radio… veulent connaître nos heures et lieux d’arrivée, … Bon, trop tard pour tout ça! Qu’est-ce qu’on fait??? Un coup de téléphone chez grand-maman et hop, Germain est là et nous sommes de ne plus bouger, quelqu’un est venu nous chercher à l’aéroport ! Je redescend à la course pour le trouver pendant que Jean termine le téléphone. Hé oui, Martin Roy était là, à regarder sa montre et la sortie des voyageurs qui se faisaient de moins en moins nombreux. Martin, toujours aussi serviable, s’est porté volontaire pour venir nous chercher, à une heure d’avis et 4 heures de route! On a tous été très heureux de se retrouver et impressionnés par notre voiture d’accueil : une Windstar, courtoisie de Ford Appalaches pour une quinzaine de jours, identifiée « Tour du monde Famille Tanguay Bon retour chez vous ». Ca fait chaud au cœur de voir que les gens pensent à nous comme ça. De plus, comme on avait vendu les voitures avant le voyage, on était à pieds au retour, et cette alternative nous laissait le temps de voir à nos affaires. Chapeau à celui qui en a eu l’idée!
On s’embarque donc pour Ste-Sabine où, même à 2 heures du matin, parenté et amis nous reçoivent. Jasettes, nouveau bébé (Aurélie), grignotage… On reprend la route de notre maison (à 17 kms de là) vers 4heures trente du matin. Le ciel de St-Magloire est rosé par le soleil qui veut pointer. Une énorme banderole sur laquelle on peut lire « Bienvenue à la famille Tanguay » (avec commandite CO-OP et Via Rail) orne notre galerie. Dans la porte, une énorme carte de bienvenue est adressée à Jolyanne de la part de ses amis; elle ne la verra que demain car elle est restée à coucher chez son cousin François! On fait le tour de la maison; Jean cour même dehors autour du jardin et de la grange… Une tournée de reconnaissance avant un sommeil bien mérité.

29-06-02
C’est notre journée relaxe, pas encore de téléphone à la maison, et en plus, on est même pas supposés être là! On a même pas à se préoccuper de l’épicerie : grand-maman, tante Jeanne, Chantal ont garni les armoires et le réfrigérateur, en plus de tout nettoyer. Au début du mois, Anne est venue faire du ménage avec ses 2 gars (Samuel et François) qui préfèrent définitivement faire le ménage chez eux car la maison est bien plus petite. Même les draps ont été lavés partout et les lits refaits. Des dames du village (Jacqueline Prévost et Marie-Ange Boutin) sont venues aider grand-maman et Chantal à faire notre jardin et arranger les plates-bandes. Pour ces dernières des jeunes de Katimavik y ont aussi travaillé. Boon s’était occupé de la pelouse. Et j’en passe. C’est spécial de voir comment des gens aussi occupés trouvent du temps pour penser et aider autour d’eux et ça fait du bien de se sentir appréciés et accueillis chez nous. Jean va prendre une marche dans le boisé. On apprend qu’un autobus de parents et amis était organisé pour venir nous accueillir à Québec; tout a dû être annulé à la radio, faute de temps pour rappeler tout ces gens. Demain, on nous a avisé de se présenter à la messe du village et qu’un brunch nous attendait après.

30-06-02
On se lève tout juste quand j’entend des pas sur la galerie; Julie Bercier est venue décrocher une banderole de la galerie pour l’amener à l’Eglise. « Tiens, des muffins aux bleuets tous chauds pour votre déjeuner » et elle me tend le plat. On en revient pas de toutes les gentillesses. En arrivant à l’Église, les banderoles sont installées et les gens nous saluent. M. Réginald Larose, notre curé, souligne notre retour; on se sent un peu comme l’enfant prodigue! Après la messe, on nous a préparé une envolée de ballons sur le perron de l’Église, juste avant un copieux brunch et un petit résumé voyage qui a consisté surtout à répondre aux nombreuses questions de l’assistance. Des jeunes de chaque groupe d’âge des nôtres avaient préparé un petit mot de bienvenue à chaque enfant. Le comité d’accueil, formé spécialement pour préparer notre retour, avait fait fabriquer des t-shirts avec notre itinéraire sur la mappemonde au dos, et l’inscription « Tour du monde, juin 01 à Juillet 02 » à l’avant. Plusieurs personnes de l’assistance en étaient vêtues et d’autres étaient vendus sur place. On nous a même fourni des crayons à encre indélébile pour y apposer nos signatures! Ca nous faisait tout drôle de jouer aux vedettes! Le tour du monde semble un si gros défi pour bien des gens, alors qu’il nous semblait simplement une façon de vivre au jour le jour, avec toutes les découvertes et apprentissages en famille qu’on peut y faire. Les fonds ramassés grâce à la vente de ce chandail, serviront à l’organisation et publication d’un livre écrit par Sébastien (14 ans) : « Le tour du monde avec des yeux d’enfants ». La rédaction se poursuit malgré l’école et toutes les activités; il est rendu à raconter notre passage en Suisse. Pour les intéressés au volume, laissez-nous le savoir et on pourra vous aviser de sa sortie. Il reste aussi des gilets au prix de $10.

On veut remercier tous les gens qui nous ont écrit et suivi durant notre parcours, amenant ainsi de la joie dans notre quotidien. Merci aussi à tous ceux qui nous ont commandité par l’achat de cartes postales; c’était plaisant de vous envoyer un mot du continent de votre choix, et d’avoir des nouvelles par e-mail ensuite. On remercie Réal Larochelle et Anne Tanguay pour la surveillance et l’entretien de la propriété durant notre absence. On remercie Louis-Marie Tanguay pour s’être occupé de la fermeture de la maison lors du départ du locateur, et du bois de chauffage pour la saison qui vient; il ne nous a resté qu’à le rentrer! On remercie Jeanne, Chantal, Anne, grand-maman, Jacqueline, Mari-Ange, Samuel, François, et tous ceux qui ont travaillé à mettre notre propriété belle pour notre retour, pendant qu’on se promenait! On remercie le comité d’accueil qui nous a organisé un retour aussi chaleureux. Même si nous n’étions pas des « enfants de la paroisse » à l’origine, les gens de St-Magloire ont su nous faire participer à la vie de la communauté comme de la famille. On remercie grandement Marie-de-Lourdes Tanguay qui s’est occupée de toute la paperasse à notre place, en plus d’apprendre à naviguer sur internet spécialement pour pouvoir nous suivre! On remercie Sébastien Leclerc pour sa disponibilité et son travail quasi quotidien à notre site internet; c’est lui qui s’est occupé du montage du site et des ajouts de textes et photos qui vous ont permis de nous suivre tout au long de notre périple. On remercie Anne-Marie pour les 4 gros albums de photos, imprimées et identifiées à partir des publications de notre site; ils représentent un outil passionnant lors de présentations, et un souvenir merveilleux pour toute la famille. On remercie spécialement Germain Mercier, directeur général de la CO-OP de Ste-Justine et de la SCA de Langevin, pour toutes les idées fournies avant, pendant et après notre périple, et qui ont contribué grandement au succès avec agréments d’un tel voyage. Merci également pour la commandite de notre site internet, l’organisation de la conférence de presse d’avant départ qui a été le coup d’envoie des commandites par cartes postales et de bien d’autres retombées. Germain, c’est un leader du développement du milieu, et sa créativité nous le démontre bien. On remercie également tous les gens qui nous ont accueilli durant notre voyage; c’est une richesse de connaître d’autres façons de faire, d’autres mentalités,… et on en ressort toujours grandi. Et à tous ceux qui ont des projets, tout est possible si vous fixez des échéanciers et des objectifs logiques. Pour les femmes qui pensent que les enfants empêchent certains projets, ne vous gênez pas pour les faire participer pleinement, ce qui veut dire montrer l’autonomie dès le jeune âge. Montrer à pêcher est bien mieux que donner le poisson!

Et, comme dit le proverbe : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait! »

Merci à tous
Jean, Francine, Sébastien, Francis, Nicolas et Jolyanne

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