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Voici les nouvelles envoyées par la famille Tanguay :

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Date
Nouvelles
31-08-2001

haut

photos

trajet

texte de Francine

19/08/01
Pris un taxi pour se rendre au terminal de bus pour Coroico; les taxis communs sont des
genres de panels à 15 places, mais qui logent souvent jusqu'à 20 personnes (les petits
sur les genoux), et qui crient où ils vont à tous les 30 secondes par la fenêtre de la
porte coulissante. Il en coûte 1.50 bolivianos pour les trajets en ville. Repris le même
genre de minibus pour Coroico en attachant les bagages sur le toit, enroulés dans une
toile. Dès que monté au-dessus de la ville, neige au sol. On ramasse l'eau de fonte des
neiges. On voit des champs cultivés dans de très fortes pentes. Sur la route, bœufs attelés,
vaches, cochons, ânes, moutons, lamas se promènent librement. Barrage avec un petit lac;
un peu plus loin, des gens font des bonhommes de neige et d'autres glissent en tripes.
En redescendant les montagnes, route à une seule voie avec un demi cercle de terre par
endroits, pouvant permettre de se ranger pour laisser passer l'autre en frôlant. La priorité
est à ceux qui montent la côte; ils conduisent à gauche (i.e. dans le chemin), tandis que
ceux qui descendent dans le chemin d'une voie doivent se ranger dans le demi cercle, sur
le bord du précipice lors de la rencontre d'une voiture en sens inverse. Avec tous les croches de la route, on passe souvent proche du face-à-face; on a dû reculer à quelques reprises pour se ranger dans le demi cercle. Ainsi, Sébastien (qui riait de sa mère), est venu les mains moites en se voyant les fesses au-dessus du vide. Les traces de pneu vont jusqu'à un pouce des rebords graveleux des précipices. Dans leur publicité, les Boliviens se vantent d'avoir la route la plus dangereuse au monde; plein de petites croix et/ou petits autels souvenirs jonchent cette route, témoins des nombreux accidents. De plus en plus de végétation pousse à mesure qu'on descend et approche de Coroico. C'est un petit village sur une butte, dont les rues sont en pentes très escarpées; il y a un terrain de soccer, mais faut pas échapper le ballon! Plusieurs hôtels sont avec piscine et vue magnifique sur les montagnes. On a dîné au marché pour 31 bolivianos, soit moins de $8.00 canadiens total pour la famille, pour une soupe et une assiette de riz, tomates, poulet ou bœuf. On a fait l'épicerie pour le souper et déjeuner pour $57. bolivianos. Notre hôtel possédait cuisinette et 2 chambres (sur 2 étages) avec vue superbe et un hamac sur le balcon. Comme la pluie tombait, les jeux couverts de soccer sur table ont bien amusé les enfants. C'est la première fois que nous avons de la pluie qui nuit à nos activités, depuis que nous sommes partis du Québec le 3 juillet.

20/08/01
Pluie en a.m.; nous avons marché environ 10 km pour se rendre au village voisin. Vu des plantation de coca dans des champs en pente très glissants, des arbres de café et des bananiers. Pris un taxi pour le retour et dîné au marché puis, joué au frisbee et au basket avant de reprendre le bus pour La Paz, par la même route qu'hier. Beaucoup d'oiseaux et des voiliers de perroquets; plusieurs personnes marchent pieds nus ou en sandales, même sous la pluie. Nous sommes arrivés à l'hôtel à La Paz à 9 hrs pm , puis ressortis souper et Internet, et coucher à 11 :30 pm. J'ai eu la diarrhée durant la nuit et Jolyanne mouchait.

21/08/01
Magasiné prix d'avion et de bus pour notre retour à Sao Paulo, puis on a pris un bus de La Paz à Sorata. Un copain ou " ex-copain " (ha! ha!), Jean Asselin, nous avait chaudement recommandé ce coin de pays… La route pour s'y rendre ressemble à celle de Coroico, avec la végétation arboricole en moins; c'est très beau, mais aussi très épeurant, avec les croches et précipices très profonds, les cultures en pente à 45 degrés,… On ne t'en veut pas Jean, car cette région nous a aussi charmé, mais on a d'abord pensé à t'écrire un e-mail, se disant que tu voulais notre perte, mais pas d'Internet à Sorata!

22/08/01
Journée repos, lavage et ordi à Sorata.  Nicolas et Jolyanne apprennent un peu de couture (réparation d'élastique et pose de bouton). Jean a planifié une rencontre avec 2 écoles pour demain. Achat d'une trompo, toupie à corde qui ne vaut que 3 bolivianos, et que tous les enfants jouent avec, les nôtres aussi.

23/08/01
Visite de 2 écoles en avant-midi, l'une primaire (maternelle à cinquième années) et l'autre secondaire et cégep (sixième année et jusqu'à l'âge de 20-22 ans).Ici, le contexte est très différent du Québec : les jeunes doivent marcher jusqu'à 1 ½ heure pour les plus loin, matin et soir, dans des pentes très abruptes (sans autobus), même les maternelles! Pour ceux du secondaire, certains ont jusqu'à 8 heures de marche pour se rendre à l`école; alors, ils restent pensionnaires et ont droit à une visite par mois de leurs parents, quand les parents peuvent venir! Dans les maisons, très rares sont ceux qui ont la télévision et personne ne connaît internet. Même le collège n'a pas d'ordinateur. Ceux qui restent au village de Sorata ou tout près, ont l'électricité, mais pas les autres. Le soir, on voit vraiment la démarcation dans les montagnes où il y a de la lumière ou non. Les douches chaudes ne sont sûrement pas accessibles à tous! Les jeunes vont à l'école ½ journée et travaillent durant l'autre ½ journée : aide aux parents, vente de produits ou de services (porteurs de bagages, cireurs de chaussures,…). Les plus vieux, durant leurs vacances d'été, vont travailler dans les mines d'or ou aident leurs parents pour l'agriculture de subsistance dans ces pentes arides. Même si on voit de belles montagnes enneigées, elles sont à 2 jours de marche en pente difficile, ce qui fait que même les collégiens n'y sont jamais allés. En première année, les enfants ont un gros défi : apprendre à parler l'espagnol, le lire en lettres carrées et l'écrire en lettres attachées ; à la maison, la langue parlée est l'aymara. Plusieurs adultes ne parlent ni ne comprennent l'espagnol. Les matières enseignées ressemblent pas mal aux nôtres et ils apprennent l'anglais comme langue seconde (ou tertiaire). Pour correspondre avec eux, l'idéal serait de composer une lettre en français, mais la traduire en anglais ou en espagnol et joindre des photos (une image vaut 1000 mots). Pour ceux du secondaire de la polyvalente de Ste-Justine, l'option espagnol de secondaire 5 a une merveilleuse occasion de pratiquer. La troisième année du primaire m'a remis une lettre pour l'école de St-Magloire (que j'ai postée) et l'adresse de la polyvalente de Ste-Justine a été remise aux jeunes de 14 ans du collège. Voici les adresses des écoles, pour les intéressés à en savoir plus sur la Bolivie :
Escuela Fernando Lopez Loza
Provincia Lorecaja Sorata
La Paz
Bolivia (primaire)

Collegio Juan XX111
Casilla 8132
La Paz
Bolivia (secondaire, classes de huitième année et sec. 3 rencontrées)

À noter que 30% seulement de la clientèle est féminine en sec. 3 et que 10 étudiants finissent leur secondaire 5 (première année que la classe terminale se donnait à cette école) sur plus de 500 élèves au total pour le collège.

texte de Jean

28-08-01
Ce matin départ de Puno pour Cuzco en bus. On monte dans une plaine d'alluvion d'un affluent du lac Titicaca. On voit des vaches, des moutons et un peu de lamas au pâturage avec leurs bergers. Il y a un peu d'herbe sèche dans les pâturages. Les autres champs sont labourés. On passe par Pacara, Ayaviri, Chuquibambilla où il y a une école vétérinaire. Santa Rosa est au pied d'un nevado et du col Abra La Raya à 4335 mètres qu'on traverse pour se rendre vers la vallée sacrée des Incas. Plus on descend la vallée, plus c'est vert et fertile. On fait des corvées de labour avec les bœufs. On voit jusqu'à 8 paires de bœufs labourer un même champ. La vallée jouit d'un micro climat plus chaud . Cuzco est a 3350 mètres d'altitude. Comme le temps file, on achète un tour d'une journée pour Machu Picchu très dispendieux. Dans les rues de Cuzco, on voit les fameux murs avec ces pierres énormes parfaitement ajustées les unes aux autres entre lesquelles on ne peut même pas passer une lame d'un couteau, le tout sans aucun mortier. Comme on apprenait en géographie à l'école, c'était donc vrai ces choses surprenantes.

29-08-01
Départ en bus pour Ollantaytambo pour prendre le train vers Machu Picchu. Plateau agricole à 3800 mètres, tout en labours prêts à semer. Vaches, moutons et quelques porcs au pâturage. On descend dans la vallée à 2750 mètres à Urubamba par des nombreux lacets, la route a 2 voies et de l'asphalte, quel luxe.
Le train descend la vallée bordée de parois presque verticales; à mesure qu'on descend, la végétation s'épaissit et il fait plus chaud. On arrive à Aguas Calientes, à 2300 mètres au pieds de parois vertigineuses. Machu Picchu est au sommet de l'une d'elles; on y monte en bus sur une route de gravier à une voie avec des dizaines de lacets à 180 degrés.
Il fait chaud, on voit des gens arriver de la route de l'Inca après 4 jours à pieds avec les porteurs.
La vue de Machu Picchu est à couper le souffle, on dirait un nid d'aigle avec ses falaises de 500 mètres de chaque coté. Un guide nous explique l'histoire et les différents bâtiments. On passe un bon 4 heures à marcher dans les ruines. Les Incas étaient des ingénieurs et astronomes hors pairs. L'agronomie était aussi importante. Les nombreuses terrasses de pierres fournissaient la ville en vivres sans qu 'on ait à monter la nourriture jusqu'en haut. Des systèmes d'irrigation assuraient la productivité. Tout le travail se faisait à la main. On ne connaissait pas la roue, mais on faisait des constructions à l'épreuve des tremblements de terre, alors que celles des Espagnols s'effondraient.
On retourne à Cuzco de soir. Cuzco est le nœud touristique de toute l'Amérique du Sud. Il y a des gens de partout au monde.

30-08-01
On fait un tour de la vallée sacrée des Incas en bus avec une guide. On va au marché de Pisac. On cultive seulement 1000 variétés de patates alors que chez les Incas, il y en avait plusieurs milliers. Dans la vallée, il y a des terres planes où , selon eux, on cultive le meilleur maïs au monde. On en exporte partout dans le monde. Il y a 52 variétés qui sont très différentes les une des autres. Certaines ont des grains énormes, d'autres très longs. Chaque variété a son usage propre. Tout le travail des champs se fait à la main ou avec des bœufs. Il n'y a que quelques tracteurs.
À Ollantaytambo, on visite le site d'un palais qui était en construction lors de l'arrivée des Espagnols. Les grosses terrasses à flanc de montagne présentaient chacune un microclimat différent et avaient des cultures différentes. Dans les montagnes, ils avaient des silos de pierre pour stocker de la nourriture et des semences en cas de catastrophes naturelles.
On remonte sur le plateau à 3800 m. à Chinchero, où on visite une des plus vieille église coloniale construite sur les restes d'un temple Inca. De belles peintures ornent toute la voûte de bois et les murs. La plaza est remplie de femmes qui vendent de l'artisanat en tissant, filant ou tricotant.
On revient à Cuzco où on soupe dans un petit restaurant pour $10can au son de la musique des flûtes des Andes et des tambours.

31-08-01
Ce matin, corvée de lavage à la main. Entrevue téléphonique avec le journal Le Soleil qui nous
passera dans sa chronique voyage de la fin de semaine.
Ce midi on a passé en direct à la radio de Radio Canada à 13h30 à l'émission au coeur du monde sur le réseau national
12-09-2001

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photos

 

texte de Jean
01-09-01
Dormi un peu lever de soleil sur le lac Titicaca. Arrivé à La Paz vers midi pris un almuerso et décidé de continuer vers Cochabamba car demain il n'y a aucune circulation dans la ville de Cochabamba car c'est la journée annuelle des piétons et cyclistes. On traverse une partis de l'Altiplano particulièrement pauvre, les gens n'ont rien et la terre semble très pauvre. On arrive à Cochabamba après 23 heures de route. C'est la ville du printemps éternel, après le froid des Andes c'est très apprécié de toute la famille. Petit hôtel et dodo.

02-09-01
Entré en contact avec Martine et Normand Levesque, une famille québécoise qui fait de la coopération pour Cuso en Bolivie. Ils ont 3 enfants. On est reçu comme de la parenté. On se promène en ville en après-midi, puis ils nous reçoivent à souper et à coucher.

03-09-01
On part de bonne heure pour prendre le bus pour Santa Cruz, mais il y a 2 heures de retard car il ont de la difficulté à remplir le bus. On descend des montagnes par une route en lacets. A mesure qu'on descend, la végétation devient plus dense et la température se réchauffe. On traverse une forêt tropicale avant d'arriver dans une plaine agricole où on fait surtout du riz et de l'élevage. Santa Cruz est la deuxième ville du pays et a connu un grand essor ces dernières années. Le gouvernement incite les gens à quitter l'Altiplano pour ces terres plus fertiles. En arrivant, on reprend un autre bus en direction du Brésil, car après-demain c'est le recensement : les frontières seront fermées et les gens ne pourront même pas sortir de leur maison. On nous promet un bus confortable et un souper, avec une arrivée le lendemain matin. Mais on a un bus on ne peut plus local et seulement des arrêts pour les repas. On roule toute la nuit sur une route de terre toute en laveuses, ça vibre continuellement.
04-09-01
Au matin on réalise qu'on est seulement à mi-chemin et que l'arrivée est prévue pour le soir seulement. Toute la journée, on se fait brasser pour traverser la forêt tropicale sèche. On voit qu'on a récemment défriché des parties de forêt pour faire des pâturages.
Arrivés à la frontière on nous annonce qu'elle est déjà fermée et qu'on doit attendre vendredi le 6 pour traverser. Elle serait ouverte pour les non Boliviens mais les taxis sont chers. Longues négociations pour se le faire payer. Quand elle est fâchée, Francine connaît beaucoup de mots espagnols!
Ça sent l'arnaque, on demandera le gros prix pour taxi et/ou logement et on se partagera les profits. On raconte notre histoire du tour du monde et du site internet. Un gars, qui se présente comme administrateur local et parlant français, offre de nous aider. Il dit aux locaux qu'on est des étrangers et qu'on peut leur faire de la mauvaise publicité pour leur pays. On finit par embarquer dans la boîte d'un camion Brésilien avec des bombonnes de propane et de vieux meubles, le même camion qui avait refusé de conduire une Australienne qui voyageait avec nous quelques minutes auparavant.
Le gars nous dit que les Brésiliens sont serviables et qu'il ne nous chargera rien. On est sceptique, mais on embarque quand même car on veut partir avant la nuit; on dit que la route de terre entre la frontière et la nationale est parcourue par des bandits la nuit.
On traverse la frontière sans encombre, et les 150 km se déroulent sous un décor magnifique et un très beau coucher de soleil. Le chauffeur achète même une boisson gazeuse aux enfants. Pour passer au contrôle routier, il nous fait coucher au fond car on n'a pas le droit de voyager sur la nationale dans la boîte du camion. Tout se passe sans encombre; il nous conduit même au centre ville et ne nous charge rien, oufffffff.
L'image qu'on avait des Brésiliens se confirme donc une autre fois : des gens aimables et serviables.

texte de Francine

05/09/01
Réveil au Brésil, déjeuner inclus avec le prix du coucher…avec œufs brouillés, saucisses en tranches dans un genre de sauce aux tomates, melon miel, melon d'eau, papaye, bananes, jus d'oranges pressées, café ou chocolat con leche, et pains… On a l'impression de revenir chez nous! Car on s'était habitué à la façon brésilienne durant les 2 premières semaines du voyage.  On se rend ensuite au centre touristique où une ballade de 2 heures sur le fleuve Paraguay nous impressionne beaucoup : on y découvre différentes sortes d'oiseaux (haiuma, baguari, gaivota, tuiuiu un oiseau blanc à col rouge et tête noire), des capivaras (le plus gros rongeur d'Amérique) et aussi des caìmans (ressemblent aux crocodiles). Ils sont dangereux surtout pour les enfants qui ont été avisés de garder les mains dans le bateau même si, de l'autre côté du fleuve, des gens se baignaient! Beaucoup de pêcheurs sur le bord du fleuve et dans de petites embarcations, qui pêchent avec une simple ligne ( pas de canne à pêche); les poissons sont mis dans des poches en filet et laissées dans l'eau. On a eu froid en altitude, avec la neige et tout, mais ici, c'est très chaud, même le soir et on apprécie grandement l'air climatisé. C'est le retour des chapeaux et de la crème à bronzer; on doit prendre des précautions avec nos nez qui pleument (sauf Jolyanne)! Ce midi, on a mangé du poisson sur brochettes, servi avec tomates, oignons, riz, fèves en sauce (beans), purée tomates et poisson, … On nous amène le tout dans de grands plats au centre de la table, et on se sert comme on veut, comme en famille; c'est très plaisant!

06/09/01 et 07/09/01
On a pris l'autobus de Caceres à Sao Paulo : de 6 :30 hrs a.m. jeudi à 2 :30 hrs pm vendredi, puis, avec une petite randonnée de métro pour changer de gare à Sao Paulo, on a ensuite repris un autobus pour Rio de Janeiro (Rivière de Janvier) de3 hrs pm à 9 hrs pm le soir. Après 39 hrs de bus en ligne, les enfants et nous, étions en train de " poigner une écoeurite aigue "! À Caceres, il y a une école d'agriculture qu'on aurait bien aimé visiter, mais pas vue faute de temps. En cours de route vers Sao Paulo, on a traversé de grandes plaines agricoles vallonneuses où on cultivait coton, maïs, soya et canne à sucre. Au départ, il y avait de grands pâturages de bovins blancs à bosse sur le dos, avec des oiseaux blancs près d'eux ou sur leur dos, et des lisières de montagnes à l'arrière-plan; ça faisait très joli. Les arrêts de bus pour manger donnent 30 minutes pour aller aux toilettes et prendre le repas; pas le temps de penser trop longtemps! Les restaurants nous présentent des buffets (plats de légumes-salades froids suivis de divers plats chauds où on se sert à volonté et on paye le tout en pesant notre assiette, au kilo. C'est une façon pratique et rapide de servir un autobus en 30 minutes! Et attention, soyez prêts, car le chauffeur part à l'heure prévue! (Ça fait différent de la Bolivie, où l'on est parti à 9 :30 hrs quand le billet indiquait 7 :30 hrs ! C'était toujours mas o menos.) Le retour au Brésil nous permet de passer plus inaperçus (jusqu'à temps qu'on ouvre la bouche) puisqu'il y a des gens de toutes les couleurs. Quand on parle, c'est la question : d'où venez-vous? Faut croire que notre portugais n'est pas parfait! Le Brésil est un pays beaucoup plus riche et les femmes se maquillent même et se crèment le corps ce qu'on a pas vu au Pérou et en Bolivie.

texte de Jean
08-09-01

Rio de Janeiro, la chaleur après le froid des Andes. On passe la journée sur la plage de Copacabana. C'est plein de monde, surtout des Brésiliens peu de touristes. Les enfants s'en donnent dans les grosses vagues. En fin d'après midi, on va au stade Maracana, le plus grand stade au monde( 110,000sièges) pour un match de soccer. Le Botafogo de Rio contre Paranà. Les gens sont très partisans et démonstratifs.

09-09-01

Journée de plage, on se rend sur la plage d'Ipanema.

10-09-01

On se rend visiter le Christ Rédempteur sur les hauteurs du Corvadero, d'où on a une vue imprenable sur Rio. On se prépare pour l'Europe demain. Lavage bagages et un peu de plage.

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